La création de l’AEEM, ses origines et ses objectifs, étaient au centre d’une conférence-débats qui a réuni un millier d’étudiants dans l’Amphithéâtre des 1000 places de l’ex-flash. Initié par le bureau de coordination dirigé par Abdoul Salam Togola, cette conférence visait à mieux informer les élèves et étudiants sur les origines de l’association estudiantine, sa création et ses objectifs entre autres.
Le principal animateur de ladite conférence-débats était Issa Mariko. Il avait à ses côtés le secrétaire général de l’Amsuneem Albongana Maiga. L’importance du thème a suscité une mobilisation effective des militants.
Dans son allocution de bienvenue, le secrétaire général du bureau de coordination a précisé l’objectif et l’importance de la conférence pour les jeunes générations, surtout les militants de l’AEEM et héritiers de l’ex-Uneem.
En rétrospective, on retient que ce sont les grandes œuvres posées par les grands hommes qui font vivre l’histoire, et servent de repères pour les jeunes générations pour relever les grands défis de l’heure. Telle est l’une des raisons qui ont motivé l’organisation de cette conférence à l’intention de la jeune génération.
En présence des membres du bureau et des étudiants, le conférencier a rappelé l’historique qui a abouti à la création de l’AEEM. Selon lui, cette association tire ses origines du mouvement démocratique. Aux dires du conférencier, l’AEEM est un syndicat des étudiants maliens créé le 27 octobre 1990 par des étudiants.
« Cette association estudiantine a reçu le soutien de syndicats d’enseignants alors même qu’elle n’avait pas été reconnue par le régime de Moussa Traoré à l’époque », a-t-il souligné.
À cette époque, l’AEEM avait pour objectif de défendre les droits de tous les élèves et étudiants (es) du Mali, face à toute injustice pouvant porter atteinte à leurs droits d’étudier afin d’acquérir la bonne éducation.
Rappelons qu’en janvier 1991, l’AEEM a participé aux côtés du Syndicat national de l’enseignement et de la culture (Snec) ; du Congrès national d’initiative démocratique (CNID) et de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) à la contestation contre le régime de Moussa Traoré pour l’instauration du multipartisme au Mali.
La rédaction