C’est le deuxième jour depuis la reprise du procès de l’ex-chef d’État Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. L’accusation conduite par le procureur Eric Mc Donald est restée fidèle à sa logique.
Pour Mc Donald, M. Laurent Gbagbo a planifié implicitement « un plan commun » pour conserver le pouvoir.
« M. Gbagbo a demandé à ses troupes de poursuivre les combats et de renforcer les barrages routiers. Il était conscient que des crimes allaient être commis par ses subordonnées et autres mercenaires. Il a donc participé à l’élaboration du plan commun », a indiqué l’adjoint de Bensouda.
Selon l’accusation, « les instructions », données aux forces de défense et de sécurité (FDS) par le camp Gbagbo ont abouti à tous ces crimes.
Cet argumentaire a impérativement été balayé du revers de la main par les avocats de la Défense. Ces derniers maintiennent que les preuves récoltées par l’accusation sont faibles pour garder l’ex-chef d’État encore en prison. D’où son acquittement immédiat.
Rappelons que le verdict est attendu pour décembre 2018 ou début janvier 2019.
Après avoir été interrompu, depuis quelques mois, le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé a repris ce lundi 1er octobre prochain.
Accusé de “crimes contre l’humanité”, l’ex Chef d’Etat Ivoirien comparait à la CPI en même temps que l’ancien leader des “Jeunes patriotes” Charles Blé Goudé, depuis janvier 2016.
Leurs avocats ont demandé l’arrêt du procès pour “insuffisance de preuves et l’acquittement de leurs clients”.
Source : Afrikmag