Le 31 mars 2021, Dr. Fanta Siby, la ministre de la Santé, donnait le ton de la campagne vaccinale anti Covid-19. Beaucoup de personnes, de différentes tranches d’âge, ont par la suite reçu leurs premières doses de vaccin AstraZeneca. Deux d’entre elles se confient.
Âgée de 21 ans, et bien qu’elle ne soit pas dans la tranche d’âge initialement ciblée pour la vaccination anti Covid-19, cette étudiante qui a requis l’anonymat s’est faite injecter une première dose de vaccin AstraZeneca le 2 avril 2021, « sans motivation particulière, juste parce que la maladie prenait de l’ampleur ».
Une ampleur en plus de laquelle Alexis Kalambry, Directeur de publication de Mali Tribune, se faisait vacciner un peu moins de deux semaines plus tard, le 14 avril, en raison de déplacements fréquents. « Je voyage beaucoup et j’ai vraiment besoin d’un passeport vaccinal pour pouvoir le faire. La seconde raison est que je crois au vaccin. Tout ce qu’on dit là-dessus n’est pas important, même l’aspirine a des effets secondaires », avance-t-il.
Des effets secondaires, l’étudiante en a eu dans les 48 heures qui ont suivi son injection, même si au moment où elle se faisait inoculer le vaccin elle assure n’avoir rien ressenti. « J’ai poursuivi la journée sereinement, sans rien ressentir jusqu’au soir. Quand je suis rentrée à la maison, je n’ai pas pu faire grand-chose. J’avais des courbatures, j’étais fatiguée et vraiment affaiblie. La première des choses que j’ai faites a été de m’allonger et de dormir », raconte celle qui avait été prévenue avant la vaccination de possibles effets secondaires sur certaines personnes.
- Kalambry avait également été prévenu d’une possible fièvre après l’injection, mais le sexagénaire n’en a pas souffert. « C’est vrai qu’une heure après j’ai beaucoup sué, mais je n’ai pas fait de fièvre. Le lendemain, j’ai eu un peu mal au bras toute la journée, là où j’avais été piqué et après c’était fini », dit-il.
L’ex patron du journal Les Échos est programmé pour l’injection de sa seconde dose le 14 mai prochain, soit à exactement un mois d’intervalle de la première. Une date qu’il attend « sereinement », tout en s’adonnant sans soucis à son quotidien, consacré en grande partie à la sortie de son bi-hebdomadaire.
Tout comme lui, l’étudiante, qui par ailleurs effectue un stage dans une entreprise de la place, poursuit sa routine quotidienne, en attendant son rappel le 2 mai 2021.
« Mes journées sont partagées entre l’université, mon lieu de stage et la maison. Je prends quand même soin de continuer d’observer les mesures barrières, comme recommandé », assure-t-elle.
Germain KENOUVI
Source : Journal du Mali