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Couvre-feu en période de ramadan : Les mosquées se plient aux règles

Pendant ce mois de carême, les fidèles musulmans sont contraints de respecter, ou encore d’obéir, aux règles et mesures édictées par les autorités du pays. C’est-à-dire faire les prières d’après rupture de jeûne avant l’heure annoncée pour le début du couvre-feu. Maghrib « Fitiri » et Icha « Safo ». 

 

La décision de rentrer à la maison avant 21h du soir pour cause de couvre-feu ou encore pour prévenir la propagation de la maladie à Coronavirus dans notre pays est une épreuve  durement appréciée par beaucoup de Maliens, bien qu’il y ait  des gens qui travaillent la nuit et en vivent de ces boulots nocturnes. Par contre, nous avons sillonné plusieurs mosquées et lieux de culte à Bamako et le constat en est que durant ces trois jours de ramadan, les imams et des leaders religieux se plient scrupuleusement aux mesures édictées par le gouvernement. Ce qui veut dire que toutes les prières se font à la taille normalisée. Faisant mine de rien, ils respectent ainsi les périodes concernées par ce couvre-feu. À titre de rappel, le Mali fait désormais partie des pays très touchés par la pandémie de Covid-19. Pendant que le pays est pris à la gorge, d’autres se narguent à refuser catégoriquement l’existence de ce virus. Et le pire, c’est qu’actuellement certaines rumeurs circulent dans les rues, comme quoi des individus seraient payés à de fortes sommes pour qu’ils avouent avoir reconnaitre qu’ils sont positifs au Coronavirus, et que la maladie est un circuit fermé, une fabrication pure et simple, et surtout un moyen pour gagner beaucoup d’argent. Chose qui a été démentie et dénoncée par les autorités. En effet, notre pays a enregistré des dizaines de cas positifs. Néanmoins, la fermeture des mosquées après le « Safo » est un sage comportement ou décision de la part des leaders religieux, bien entendu, les imams entre autres. Toutes les prières se terminent avant 21h. Là où le bât blesse,  bien sûr, c’est le regroupement de plus de cinquante (50) personnes qui a été interdit, mais que les mosquées continuent à pratiquer en rassemblant des dizaines de personnes. Dans les prières de « Nafila », les fidèles sont très nombreux. Chose qui est inquiétante. Ne devons-nous pas décider de rester à la maison pour réduire les risques de contamination ?

Moriba DIAWARA

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