Les électeurs de la commune VI doivent ouvrir, grands, les yeux. Car, d’ores et déjà, un candidat du Mouvement Sabati sur la liste RPM en Commune VI du District de Bamako se serait fait indexé à cause de sa cupidité. Nul n’est sans savoir qu’on ne devient pas député pour défendre des intérêts personnels, mais plutôt pour la défense des intérêts supérieurs de la Nation et de sa circonscription. Tel n’est pas cas d’un loup qui se serait accaparé de tout le butin de la chasse faite en commun.
Selon notre source, le candidat en question dans la course pour les élections législatives en Commune VI serait impliqué dans trois scandales :
Primo, l’homme procède à des quêtes dans le but de confectionner des briques pour le cimetière. Ces briques, une fois confectionnées, sont vendues à des fins personnelles. Son indélicatesse aurait provoqué une révolte de l’Association des jeunes musulmans de Magnambougou.
Deuxième acte scandaleux : chaque mois de Carême, il entreprend les mêmes quêtes au nom de l’islam sous prétexte qu’il va les remettre aux couches démunies. Ces quêtes ne sont pas utilisées à bon escient. La plus grande partie est virée dans sa poche et la plus petite portion est remise aux pauvres.
Quel genre de député le peuple malien attend ? Qu’il sache que la foi et la raison sont les piliers de l’islam.
Enfin, lors du renouvellement du bureau du Haut conseil islamique en Commune VI, 15 millions étaient prévus et lui seul se serait accaparé de 5 millions. Quelle honte ? Ce genre de candidat, qui prétend être député, est-il là pour défendre la cause de l’islam ou défendre ses propres ? Les électeurs de la Commune VI sont invités à être prudents dorénavant pour le choix de leur candidat. Le choix de ce candidat décrié n’est pas le bienvenu.
Lorsque nous sommes allés rencontrer ledit candidat dans son QG pour lui évoquer les faits qui lui sont reprochés. Il a répondu qu’il ne pourra pas donner de réponse en l’absence de son porte-parole. Il a également fait cas d’une conférence de presse qu’il compte organiser dans un bref délai à la Maison de la presse de Bamako. Une occasion qu’il entend mettre à profit pour, dit-il, faire toute la lumière sur ces sombres affaires.
Adama BAMBA
SOURCE: Les Echos du Parlement