Le projet Swedd a prévu d’élargir ses interventions au niveau des établissements d’enseignement secondaire général ou technique et professionnel en vue de soutenir les filles accompagnées depuis la phase 1 au niveau du cycle fondamental 2 à achever le cycle de l’enseignement général et technique et professionnel. C’est dans ce cadre que le pôle de Dioïla a abrité le vendredi 7 avril 2023, une rencontre d’échange entre l’administration, les responsables du projet, le directeur national de l’enseignement secondaire général, des directeurs des Académies d’enseignement, des proviseurs et censeurs.
Pour une meilleure coordination et une harmonisation des approches, l’unité de coordination du projet Swedd en collaboration avec le ministère de l’Education nationale envisage de réaliser des rencontres régionales préparatoires au démarrage au niveau de l’enseignement secondaire général et de l’enseignement technique professionnel. Les rencontres se sont tenues dans des pôles dont celui de Dioïla.
La cérémonie d’ouverture était présidée par Aly Telly, conseiller aux affaires économiques et financières, représentant le gouverneur de la région. A ses côtés, le président du Conseil de cercle de Dioïla, Adama Mariko, le coordonnateur national de Swedd-Mali, Moussa Sidibé, le directeur national de l’enseignement secondaire général, Inzan Coulibaly.
Pour la mise en œuvre du projet, 200 établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel relevant des Académies d’enseignement de Kalabancoro, Koulikoro, Nara, Kati et Dioïla ont été retenus.
La rencontre a regroupé des directeurs des Académie d’enseignement et des responsables des établissements concernés ainsi que les responsables d’ONG.
Après les mots de bienvenue du président du Conseil de cercle de Dioïla, Adama Mariko, le coordonnateur national du projet Swedd-Mali, Moussa Sidibé, a présenté l’organisation aux participants, les résultats des phases 1 et 2 du fondamental et dégagé les objectifs de la 3e phase du projet “Maintien des filles au niveau de l’enseignement secondaire”.
Selon lui, les objectifs sont, entre autres, partager avec les premiers responsables des établissements d’enseignement secondaire général ou technique professionnel la stratégie de maintien des filles après DEF et les différents types d’appui proposés ; discuter des modalités opérationnelles de mise en œuvre des cours de remédiation ; discuter et valider les critères de choix des enseignants qui doivent réaliser les cours de remédiation ; animer une session sur la problématique de transport que les filles rencontrent pour aller à l’école et procéder au démarrage des interventions au niveau des établissements d’enseignement secondaire général ou technique professionnel.
Pour M. Telly, représentant le gouverneur de la région, les résultats engendrés lors de la phase 1 du projet sont les fruits d’une synergie d’actions de tous les acteurs engagés dans la mise en œuvre de ce projet avant de rassurer l’accompagnement du gouvernorat de Dioïla.
Pour Inzan Coulibaly, les contraintes liées à l’abandon des filles à l’école sont le manque de moyen de transport, les grèves des enseignants et étudiants. L’organisation des cours de remédiations va renforcer la capacité des jeunes filles. Il a réitéré le soutien des plus hautes autorités du pays.
Les modules ont été présentés et dans les plénière, des questions, propositions et recommandations ont été formulées et approuvées par les participants.
Abou Kamara
Source : Mali Tribune