LE SCAN SPORT – Le sélectionneur des Etats-Unis a autorisé ses joueurs à avoir des relations sexuelles pendant le Mondial, à l’instar de la France et du Brésil. C’est en revanche banni chez les Mexicains et les Bosniens.
C’est une question qui revient à chaque Coupe du monde. Est-ce bien raisonnable de la part des footballeurs d’avoir des relations sexuelles pendant le tournoi?
Interrogé sur le sujet, le sélectionneur de l’équipe nationale des Etats-Unis Jürgen Klinsmann ne compte pas fixer de limite à ses joueurs. «Nous sommes très décontractés dans la façon dont nous abordons les choses. Les familles peuvent venir à peu près tout le temps, elles seront aux matchs, elles peuvent venir à l’hôtel et nous pouvons faire des barbecues ensemble. Je pense que chaque nation est différente. J’ai joué dans différents pays où vous n’avez pas votre copine ou votre femme pendant deux mois. C’était plus la méthode italienne quand je jouais là-bas. Chaque équipe et chaque pays gère différemment en fonction de sa culture», a-t-il déclaré.
Le manager allemand poursuit en expliquant qu’il «respecte l’approche mexicaine», complètement différente de sa méthode. Il y a quelques semaines, le Mexicain Miguel Herrera a tout simplement interdit à ses joueurs de se laisser aller: «Si un joueur ne peut pas supporter un mois ou 20 jours sans avoir de rapports sexuels, alors il n’est pas prêt à être un professionnel. Nous jouons la Coupe du monde, nous n’allons pas à une fête. Il y a des gens qui arrivent vierges au mariage et qui tiennent 20 ou 25 ans. Alors, par pitié, 40 jours ça ne va tuer personne».
Les Français avec modération, pas d’acrobaties pour les Brésiliens
Même son de cloche en Bosnie. L’ancienne gloire parisienne Safet Susic, aujourd’hui à la tête des Dragons, a lui aussi banni le sexe dans ses rangs. «Non, il n’y aura pas de sexe chez nous au Brésil. Les joueurs feront avec leurs propres moyens. Il y a toujours la masturbation!», avait-il lâché en avril dernier.
En ce qui concerne les Bleus, Didier Deschamps a invité ses joueurs à la modération: «Je ne suis pas médecin, je suis sélectionneur! Certains compagnes de joueurs viendront et pourront voir leur mari. Après, tout dépend quand, comment et combien. Tout dépend où tu places le curseur».
Des déclarations semblables à celle de son homologue brésilien Luiz Felipe Scolari: «Le sexe normal, ok. L’idée c’est de ne pas trop s’envoyer en l’air au sens strict du terme. En général, ça se fait de façon équilibrée. Mais parfois, en fonction de la manière, de la forme, certains se retrouvent à faire des acrobaties. Et ça, je ne veux pas!»
SOURCE / FIGARO