VIGILANCE. Engagée avec le Niger voisin sur plusieurs fronts, sécuritaire, migratoire et économique, l’Algérie surveille de près l’évolution de la situation à Niamey.Partageant quelque 951 kilomètres de ses frontières sud-est avec le Niger, l’Algérie suit avec inquiétude le développement des événements depuis le coup de force contre le président Mohamed Bazoum. Dès l’annonce du coup d’État, mercredi 26 juillet, Alger l’a condamné « avec force », d’après une déclaration des Affaires étrangères algériennes, qui a ajouté que « l’Algérie suit avec une profonde préoccupation les développements de la situation dans la République sœur du Niger ». Alger a également demandé « instamment que soit mis fin à cette atteinte inacceptable à l’ordre constitutionnel et à cette violation grave des exigences de l’État de droit ».