Le 18 août dernier,les Maliens ont connu leur 4è coup d’Etat de son existence.
Comme en 2012, le précédent coup de force, la Communauté économique des états d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour faire respecter les classes de sa charte a condamné le renversement du président démocratiquement élu.
Les chefs d’État l’ont fait savoir lors de leur visioconférence tenue le jeudi dernier afin de se pencher sur le cas maliens.
Ainsi,la CEDEAO a mis notre pays sous embargo. Elle a demandé à tous les Etats membres de fermer leurs frontières aux maliens. Elle suspend le Mali de toutes les instances de l’institution sous-régionale.
La CEDEAO demande aux militaires de libérer le Président Ibrahim Boubacar Keita et de l’installer dans ses fonctions.Cette sanction ne concerne pas les produits et denrée de première nécessité
En plus de ces sanctions la CEDEAO a dépêché une mission pilotée par l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan pour entamer des négociations avec les hommes forts de Kati.
Seydou Diamoutené
Source: Journal le 22 Septembre-Mali