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Coup de feu hier à Koulouba: de quoi s’agissait-il ?

L’incident (échange de tirs entre un suspect et les forces de l’ordre venues l’interpeller) aurait été un non-événement s’il ne s’était pas déroulé à Koulouba. Koulouba village s’entend et non le Palais de Koulouba. La proximité géographique aidant, le bruit s’est répandu comme une trainée de poudre ; et l’activisme des réseaux sociaux a fait le reste. Coup de feu entendu à Koulouba ! Il y a de quoi affoler, surtout quand on sait que Koulouba abrite le siège de la première institution républicaine de notre pays.
De quoi s’agissait-il ?

Quartier koulouba ville

Hier lundi en milieu d’après-midi, vers 15 h 30, nos forces de sécurités, notamment la police a voulu appréhender un suspect rechercher pour, dit-on, trafic de drogue. L’homme en question se trouve être un ancien élément de la garde nationale radié, qui selon des sources militaires, est impliqué dans les affaires de drogues. Il s’agirait d’un certain Mamadou Koné, classe 1993. L’ancien garde qui arrondi ses fins de mois dans un business illégal a son atelier de soudure à Koulouba village à 5Km du palais présidentiel.
C’est précisément dans son atelier que la police du 8e arrondissement a tenté de mettre le grappin sur lui. C’est dans son atelier sis quartier Koulouba qu’il y a eu les échanges de tirs entre lui et les éléments de la police.
En effet, coincé, le suspect qui est notons-le un ancien élément de la garde a ouvert le feu sur les policiers, blessant un d’entre eux. En position de légitime défense, la police aussi a répliqué blessant aussi le suspect afin de pouvoir l’appréhender.
Selon des sources sécuritaires, les deux blessés (le suspect et le policier) ont été conduits à l’hôpital du Point G pour recevoir des soins.
Fin de l’histoire.
Le bruit des coups de feu a naturellement provoqué panique et curiosité, mais alimenter toutes sortes de rumeurs.
Il ne s’agit ni de règlement de comptes entre gardes et béret-rouges encore moins d’une mutinerie ou une tentative de coup d’État.
Au moment de l’incident (15 h 30), le président IBK n’était pas au Palais ni même arrivé à Bamako. Revenant de Niamey hier, son avion a atterri à Bamako à 16 h 45. Donc, il n’a pu être à bord de l’avion et descendre en trombe en voiture pour regagner son domicile comme le laissent entendre certains commentaires sur les réseaux sociaux.

PAR MOHAMED D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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