Face aux violences universitaires, le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris d’importantesdécisions pour ramener le calme dans les Universités publiques du pays.

Les décisions du gouvernement face aux violences à l’université

Le gouvernement, en son Conseil des Ministres d’hier mercredi 20 juillet 2016, a décidé de ce qui suit : le « maintien » des forces de police pour assurer la sécurité des biens et des personnes, et la suspension de toute activité syndicale sur l’espace universitaire, comme indiqué par son porte –parole, le Ministre Bruno Koné.

Comme annoncé à son arrivée de Kigali où il a pris part au 27ème sommet de l’UA, M. Alassane Dramane Ouattara a arrêté ces mesures dans l’unique but de ramener une paix durable à l’université Félix Houphouët Boigny d’ Abidjan Cocody.

Au regard des décisions prises par le gouvernement ne figurent pas la satisfaction d’une seule revendication de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), à savoir entre autres l’amélioration des conditions d’études et de vie, le départ des policiers des franchises universitaires, et surtout le maintien dans leurs résidences universitaires des étudiants logés au Campus de Cocody, principale revendication qui est tout le temps brandie par les étudiants comme vitale à leurs yeux.

Le gouvernement et la FESCI ne vont-ils pas allègrement vers un bras de fer? Surtout que la FESCI s’est réunie aussi hier clandestinement pour faire le point de sa besogne afin de voir comment rebondir de façon plus efficace…

Pour rappel, hier nous publions la contribution d’un ex-SG de la FESCI, M. Eugène Djué, qui en substance avertit à dessein que les mêmes causes produisent les mêmes effets. La sagesse doit prévaloir, car dans la clandestinité, la FESCI est plus terrible. Il suffit de se souvenir du combat de la réhabilitation officielle de la FESCI sous Soro Guillaume pour en tirer des leçons.

Source: Afrique-sur7