La mise en liberté de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo a été ordonnée mercredi par le procureur de la république d’Abidjan Richard Adou, a constaté un journaliste de l’AFP au palais de justice d’Abidjan.
Simone Gbagbo, 69 ans, devait rapidement sortir de l’école de gendarmerie d’Abidjan où elle était détenue depuis sept ans pour rejoindre sa résidence où l’attendaient plus d’un millier de sympathisants.
L’amnistie de 800 personnes, dont Simone Gbagbo et plusieurs figures de l’ancien régime du président Laurent Gbagbo, a été annoncée lundi par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, afin de favoriser la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
Libre en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo reste poursuivie par la Cour pénale internationale (CPI) qui a délivré contre elle un mandat d’arrêt en février 2012. Mais le président Ouattara a affirmé en 2016 qu’il « n’enverrait plus d’Ivoiriens » à la CPI, estimant que son pays avait désormais une « justice opérationnelle ».
AFP