Cela fait 3 mois que Bouaké fait face à une pénurie d’eau potable. Le lac du barrage de la Loka qui fournit la deuxième ville du pays est à sec. Les solutions ne sont pas attendues avant deux ans.
Elles courent… impossible de manquer ce rendez-vous : la distribution d’eau potable.
Des bassines, des sceaux, des bidons…. un alignement tous les jours un peu plus long.
Honorine n’en perd pas une goutte…
« Il n’y a plus l’eau. Le robinet est à sec. Quand tu l’ouvres, il n’y a rien. Ce sont les cafards qui sortent du robinet. Vraiment on a besoin d’eau. Vous même vous constatez que l’on a problème d’eau. » explique Honorine Babalou, couturière.
Cela fait 3 mois maintenant que Bouaké fait face à une pénurie d’eau.
Moins de pluie, un soleil de plomb… le lac du barrage de la Loka qui fournit habituellement la ville est à sec.
Dans les environs, les habitants vivent de l’agriculture. Mais les plantations ne peuvent plus être irriguées.
Se laver, cuisiner et même boire devient un souci quotidien pour la deuxième ville du pays.
« Nous rentrons dans une période de rationnement de l’eau et cette eau sera rationnée jusqu’à la mise en place de la solution définitive qui est de relier la ville de Bouaké au Lac de Kossou. » rassure le maire de Bouaké, Nicolas Djibo
Le raccordement ne sera effectif quand dans 2 ans. Il sera financé en partie par la Banque Mondiale.
En attendant, les habitants de Bouaké seront tributaires des camions citernes. Ou devront acheter de l’eau minérale… mais le prix de la bouteille a déjà doublé.
AFP