Laurent Akoun, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, a été interpellé à l’aéroport d’Abidjan samedi matin 23 novembre alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Paris. Il a finalement été relâché, plusieurs heures plus tard, mais sans son passeport. Les autorités déclarent qu’il est interdit de sortie du territoire.
Passeport confisqué, Laurent Akoun a été libéré hier, samedi 23 novembre, en début d’après-midi après une garde à vue de plusieurs heures à la Direction de la surveillance du territoire (DST) où il avait été conduit. Le secrétaire général et porte-parole du FPI avait été interpellé dans la matinée à l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny par des agents de la DST alors qu’il était, avec son épouse et sa fille en partance pour Paris, selon lui, pour des raisons médicales.
Arrestation arbitraire ?
Au FPI, on parle d’arrestation arbitraire et de harcèlement politique d’autant plus que Laurent Akoun n’est frappé d’aucune interdiction de sortie du territoire, selon le parti de Laurent Gbagbo.
Dans un communiqué du gouvernement envoyé à la presse, les autorités précisent que Laurent Akoun est interdit de sortie du 28 février 2013 au 28 février 2014, suite à sa condamnation du 31 août 2012. Laurent Akoun avait écopé de six mois de prison ferme, un an de privation de droits civiques et un an d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire sauf dans son village natal.