Le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec, la plus grande), Johnson Zamina Kouassi, a soutenu jeudi à Abidjan que le processus qui a abouti à sa détention à la Maison d’arrêt et correction d’Abidjan (Maca), “a été politique”, face à presse.
De retour de la Maca, Johnson poursuit le combat
“Le mécanisme qui a abouti à la prison, jusqu’à ce que je (sorte), a été politique”, a affirmé M. Kouassi, au cours d’une conférence conjointement animée avec le secrétaire général adjoint de la coordination, Edmond Kouabenan Koffi.
Le secrétaire général avait été inculpé pour “troubles à l’ordre public, trouble politique, menaces et injures” et passé plus d’une semaine à la Maca.
M. Johnson soutient que sa détention “est un problème politique (et) donc la solution est politique”.
Au cours de son intervention, il a déploré que “jusqu’aujourd’hui, (qu’) aucune (résolution issue des discussions avec la présidence de l’université Félix Houphouët Boigny), n’a été satisfaite”.
Le conseil de discipline avait exclu certains enseignants de l’université à la suite de la grève qu’ils avaient entamée fin 2018.
“Nous ne sommes pas exclus”, a affirmé Johnson, selon qui, “seul le ministre de la Fonction publique” le peut.
“On a trop laissé Abou Karamoko prendre les devants (…) nous pensons qu’il est l’heure que nous soyons devant lui”, a-t-il insisté.
Avant lui, M. Koffi a annoncé un atelier de réflexion sur la maquette pédagogique de l’ensemble des universités de Côte d’Ivoire
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