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Côte d’Ivoire: Dix ans de prison ferme pour deux soldats impliqués dans l’attentat de Grand Bassam

JUSTICE Les deux militaires auraient côtoyé des djihadistes ayant participé à l’organisation de l’attaque de la station balnéaire…

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C’est une peine très lourde. Deux soldats ivoiriens ont été condamnés ce jeudi à dix ans de prison ferme chacun pour avoir côtoyé des djihadistes ayant participé à l’organisation de l’attaque de la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts en mars). Les sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré (membre de la Garde Républicaine ivoirienne) ont été reconnus coupables de « violation de consignes » et « association de malfaiteurs » par le tribunal militaire pour avoir rencontré Assane Barry, dit « Sam », l’un des suspects de l’attentat.

Le tribunal a suivi la réquisition du commissaire du gouvernement, Ange Kessi qui avait demandé « dix ans de prison ferme et 200.000 FCFA (305 euros) d’amende » pour chacun des accusés pour « s’être associé par leur cupidité, aux activités délictueuses (…) qui ont provoqué un désastre, une catastrophe, une calamité, un massacre en Côte d’Ivoire ».

« Je suis innocent, je n’ai rien à voir avec cette affaire qui me dépasse »

La défense a « plaidé la relaxe pure et simple » de ses clients, estimant quel’enquête sur l’attaque de Grand Bassam en était « à ses balbutiements ». « Je suis déçu de cette condamnation » a réagi l’avocat de la défense, Me Raoul Gohi Bi, promettant de se pourvoir en cassation.

Jeudi à la barre, le sergent Coulibaly a déclaré « n’avoir rien à (se) reprocher ». « Je n’ai (pas) collaboré avec un quelconque terroriste », a-t-il lancé. « Je suis innocent, je n’ai rien à voir avec cette affaire qui me dépasse », a affirmé de son côté le sergent Touré, membre de la Garde Républicaine ivoirienne.

L’arrestation de ces deux soldats avait été annoncée le 13 juillet par le procureur militaire, Ange Kessi. « On leur reproche d’avoir cohabité avec ces personnes, d’avoir échangé avec le chauffeur (du commando djihadiste). Ils disent qu’ils ne savaient pas que c’était des djihadistes. On leur répond : “Vous auriez dû savoir” », avait expliqué le 13 juillet le procureur lors d’un point de presse à Abidjan.

Source : 20minutes

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