Pascal Affi N’guessan s’est attaqué au discours d’Alassane Ouattara du 1er mai. Il a traité de « mensongères » certaines reformes annoncées par le président Ouattara, notamment la libéralisation du secteur de l’électricité. De même, le président du FPI a-t-il appelé à un grand débat national pour la révision constitutionnelle en vue. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi 5 mai que le patron du FPI a livré ces positions.
Pascal Affi N’guessan fustige les réformes de Ouattara.
Pascal Affi N’guessan ne croit pas en la bonne gestion du pays par le président Ouattara et n’est pas plus rassuré par les mesures annoncées par celui-ci. À cet effet, le président du Front populaire ivoirien (FPI) est monté au créneau ce jeudi pour fustiger les réformes d’Alassane Ouattara. Au sujet de la libéralisation du secteur de l’électricité, s’est-il voulu formel : « Il est mensonger de faire croire aux Ivoiriens que très bientôt ils pourront bénéficier des effets positifs de la concurrence dans le secteur de l’électricité. La convention qui lie l’État à la CIE constitue un obstacle. »
À en croire l’ancien premier ministre de Laurent Gbagbo, il est impossible pour l’État d’assumer, à l’état actuel des choses, les conséquences financières d’une résiliation anticipée (avant 2020) de ce contrat de concession, car les termes ne s’y prêtent pas. Pour lui, les propos d’Alassane Ouattara pendant la fête de travail ne sont que de la poudre aux yeux, soulignant que « la mesure de remboursement des frais indus est tout aussi fallacieuse ».
Le président contesté du FPI a également appelé à un grand débat national au sujet de la réforme constitutionnelle annoncée par le régime d’Abidjan. Pour le candidat malheureux à la présidentielle d’octobre dernier, le projet de révision de la Constitution est entouré d’une certaine opacité qui empêche les autres couches de la société ivoirienne d’en connaitre les tenants et les aboutissants.
C’est pourquoi il appelle le Chef de l’État à consulter les chefs traditionnels, les religieux, les représentants des partis politiques, de la société civile, et les citoyens pour obtenir un consensus national.
Source: Afrique sur 7