Un protocole d’accord relatif aux frais de transit des véhicules passant par le port du Sénégal à destination du Mali a été signé le 14 octobre dernier pour amoindrir les charges de transaction sur le Corridor Bamako-Dakar.
Cette signature, présidée par le Ministre des Transports et des Infrastructures à l’Hôtel Radisson Collection de Bamako, est la concrétisation des annonces d’allègements faites lors de la rencontre de restitution de Sally (28 juin 2021) au Sénégal. Comme acquis de ce partenariat, la suppression du travail supplémentaire commercial par les douanes du Sénégal pour les opérations commerciales liées au transit, communément appelé TS.
L’objectif de ce protocole d’accord est de permettre d’accorder plus de facilités et des avantages fiscaux aux importateurs maliens. Ainsi, la nouvelle grille tarifaire proposée par Dakar Terminal en direction du sous-secteur du transport va amoindrir les charges de transaction.
« La signature de ce protocole est une étape décisive du processus de renouvellement et de modernisation du sous-secteur des transports routiers qui est ainsi amorcée », a souligné madame le Ministre Dembélé Madina Sissoko. Qui a précisé : « L’implication des Présidents des Chambres consulaires et celle des opérateurs économiques maliens aux côtés de ses services techniques ont permis d’accélérer le processus d’adoption dudit protocole d’accord.
En vue de ‘’poursuivre les concertations avec les partenaires du Mali opérant sur le trafic roulier, en relation avec les chambres consulaires et le port autonome de Dakar afin que les préoccupations de nos acteurs dans ce secteur soient prises en charge’’, le Ministre a engagé la Direction Nationale des Transports Terrestres, Maritimes et Fluviaux à travers les EMASE.
Mme Dembélé Madina Sissoko a réaffirmé sa ‘’disponibilité à accompagner toutes les initiatives tendant à garantir aux entreprises de transport, un cadre propice au développement d’une activité de transport saine et rentable ».
Il faut rappeler que cet accord est le fruit des efforts consentis par le Gouvernement à travers le département des Transports et des Infrastructures, conformément à la volonté des plus hautes autorités du Mali.
Cyril Adohoun
Source : L’Observatoire