A l’instar des 60 volontaires communautaires déployés à Bamako, la capitale du Mali et à Mopti dans le centre du pays, Amadou et Rokia sillonnent les rues dans le but d’informer les populations sur la pandémie de COVID-19 et les mesures barrières à adopter pour se prémunir de la maladie.
Je me sens utile… être volontaire me permet d’apporter ma contribution à l’effort collectif de lutte contre la COVID-19
Djeneba Soumaré est titulaire d’une licence en machinisme et équipements agricoles “être volontaire me permet d’apporter ma contribution à l’effort collectif de lutte contre la COVID-19. Notre mission est de sensibiliser les populations, assister le personnel soignant dans les communautés ciblées pour faciliter l’accès des patients aux soins, limiter la contamination dans les communautés, contribuer à la collecte de données liées aux cas confirmés et les rapporter auprès des autorités locales concernées. Je me sens utile‘‘
Cette activité qui est fruit de la collaboration entre le PNUD, le Programme volontaires des Nations Unies et le Centre National d’Information, d’Éducation et de Communication en Santé (CNIECS), est mise en œuvre par les volontaires communautaires (jeunes hommes et femmes entre de 18 à 35 ans engagés dans leurs propres communautés) et s’inscrit dans le cadre de la réponse du PNUD en soutien aux efforts du gouvernement du Mali dans sa lutte contre la Pandémie COVID-19.
Il y a encore des réticences, certains ne croient même pas en l’existence de la maladie
‘‘ Il y a encore des réticences, certains ne croient même pas en l’existence de la maladie. Certains refusent de nous parler et on est parfois prié de quitter les lieux. Les discussions ne sont pas faciles mais nécessaires. Nous expliquons le mode de transmission de la maladie et la nécessité d’adopter les gestes barrière tels que le lavage des mains, le respect de la distanciation à des personnes qui parfois deviennent à leur tour des relais en matière de sensibilisation‘‘
Il est important de diffuser l’information juste pour freiner la propagation de la maladie
‘’ Les centres de santé, les mosquées, les marchés les commissariats, les grins de jeunes… sont autant de places dans lesquels nous nous rendons pour sensibiliser les populations et orienter quant à la prise en charge des cas potentiels. Il faut avoir le sens de l’écoute, être patient et persuasif. Même dans les centres de santé parfois, la maladie n’est pas comprise. il est important de diffuser l’information juste pour freiner la propagation de la maladie ‘‘ nous confie Bamba Ibrahim.
Distribué par APO Group pour United Nations Development Programme (UNDP).
Source : https://www.africa-newsroom.com/press/coronavirus-…