Alors que l’on sort peu à peu de la première vague de contamination en Europe du nouveau coronavirus, les autorités sanitaires durcissent davantage les mesures.
Il fallait bien faire tourner l’économie. cela devenait presque insupportable de rester confiné en longueur de journée. Le déconfinement: c’est ce que les autorités européennes ont préconisé de façon successive tout comme le retour aux activités.
C’était un ouf de soulagement pour certains, et une crainte pour d’autres au regard des différentes réactions lues dans les médias de ces pays. Crainte de revoir le virus prendre le dessus, joie de pouvoir reprendre ses activités, une chose est sûre, le lancement des activités s’est fait avec l’exigence par les autorités du respect des mesures barrières: distribution des masques, exigence d’un dispositif covid-19 au sein des entreprises et lieux publics, le lavage systématique des mains, l’utilisation du gel hydroalcoolique, le port du masque obligatoire ou le respect de la distanciation sociale sont des mesures parmi tant d’autres qui sont prises au quotidien pour permettre aux populations de mener leurs activités.
Mais ces mesures barrières contre la maladie demande plus de vigilance à chaque citoyen afin d’éviter la seconde vague de contamination dans certains pays comme l’Italie ou la France. Face à cette nouvelle contamination croissance, l’Italie a par exemple annoncé dimanche 16 août la fermeture des discothèques en plein air et a rendu le port du masque obligatoire le soir dans les lieux publics, pour enrayer le rebond de la pandémie de coronavirus.
En effet, « le ministre de la Santé Roberto Speranza a signé un décret prenant effet lundi 17 août, qui ordonne le port du masque entre 18 h (16 h GMT) et 6 h dans les lieux publics où survient la « formation de groupes ». Le décret suspend également les discothèques et les boîtes de nuit en plein air.
Selon les données des services sanitaires, l’Italie a enregistré 479 nouveaux cas de contamination dimanche 16 août, après 629 samedi.
En France le débat s’élargit aussi sur les nouveaux cas qui explosent. Selon France 24 TV, la menace d’une reprise épidémique continue de grandir dans l’Hexagone. La France a enregistré 3 015 nouvelles contaminations au coronavirus en l’espace de 24 heures, dépassant la barre des 3 000 cas pour le second jour consécutif, a annoncé dimanche 16 août l’agence Santé publique France.
Il ya une semaine, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’un vaccin développé localement contre la Covid-19 avait reçu l’approbation réglementaire après moins de deux mois d’essais cliniques sur l’Homme. D’ailleurs, les autorités ont déclaré qu’ils prévoyaient de commencer une vaccination de masse en octobre 2020.
Mais, des scientifiques ont exprimé récemment sur les médias « leurs préoccupations face à la rapidité de la mise au point du vaccin et ses essais en Russie, rappelant le respect des lignes directrices ». Toujours dans la même lancée « l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté la Russie la semaine dernière à suivre les directives internationales de production d’un vaccin contre la Covid-19 ».
Selon le protocole de l’OMS, le vaccin russe ne fait pas partie de la liste des six vaccins qui ont atteint la phase trois des essais cliniques, qui impliquent des tests plus répandus chez l’Homme.
Journal du Mali