Dans le cadre de sa stratégie de développement à l’échelle internationale, le Groupe hospitalier ACIBADEM a organisé, du 24 au 29 avril derniers, à Istanbul en Turquie, des journées de visite médicale au profit de quatre pays africains : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Cameroun.
L’initiative vise à établir une coopération médicale entre la Turquie et ces pays en vue d’une meilleure prise en charge des malades. Elle a réuni des professionnels de la santé et des journalistes qui ont découvert des hôpitaux et l’université d’ACIBADEM, tous dotés d’équipements de dernière génération.
ACIBADEM est un grand groupe créé en 1991 avec sa tête Mehmet Ali Aydinlar. Il possède un système multidisciplinaire avec une croissance rapide et continue depuis 1991. Le Groupe hospitalier ACIBADEM est devenu le leader dans le domaine des services privés de santé en Turquie et compte à son actif 21 hôpitaux et 17 cliniques médicales. Il est devenu la deuxième plus grande chaîne de soins de santé au monde grâce au partenariat conclu en 2012 avec Healthcare Berhad (IHH), un des plus grands groupes de soins en Extrême-Orient. Chaque année, de nombreux patients de différentes régions du monde optent pour des traitements médicaux en Turquie avec une prédilection pour le Groupe ACIBADEM. Celui-ci garde une bonne longueur d’avance sur ses concurrents du fait de la qualité de ses services, de son professionnalisme, de ses équipes et installations dotées de technologie avancée.
Le groupe dispose de ses propres laboratoires, services pour la construction de ses bâtiments, de ses propres pharmacies, services de communication et de restauration, entre autres. Chaque hôpital possède des chambres d’hospitalisation voire des suites bien équipées pour patients et accompagnateurs, un restaurant et une boutique.
Pour se retrouver facilement dans chaque hôpital, ACIBADEM emploie des jeunes qui portent des t-shirts orange avec la boussole comme logo. Pour les patients étrangers, ACIBADEM a également un espace appelé «Heath point». Cet espace reçoit les étrangers et les accompagne pour toutes les formalités. Chaque patient est mis en contact avec une personne qui parle sa langue et l’accompagne durant tout son séjour à l’hôpital. Quant à l’université, elle a été créée en 2007, mais elle a reçu ses premiers étudiants en 2009. Elle accueille, aujourd’hui, 4000 étudiants et forme en art et sciences, ingénierie, pharmacie et bien d’autres spécialités orientées sur la médecine. L’université est dotée de salles de pratique bien équipées et dispose de la technologie de pointe, des laboratoires, des salles pour la recherche ouvertes aux étudiants et chercheurs externes. Il y a aussi des espaces de simulation et des salles de dissection. L’Université comporte également des dortoirs, un terrain de basket, une salle de gymnastique et une piscine. Ces endroits sont ouverts au grand public.
Le responsable du développement africain du groupe ACIBADEM, Chehou Oussoumanou, a déclaré que l’initiative entend briser les barrières entre le corps médical turc et les pays africains. Pour lui, notre continent a besoin de la médecine turque qui est très avancée. Il a aussi révélé que le groupe a commencé à s’intéresser à l’Afrique en 2015. Il y a effectué des visites dans ce sens et assisté à des foires médicales au Cameroun et en Côte d’Ivoire. «Après cela, nous avons pensé à une prise de contact avec les médias et les autorités. Ces présentes journées permettront donc de faire connaitre le groupe, ces activités et de nouer un partenariat dans le domaine de la santé. Ce partenariat visera les formations avec un transfert de savoirs et facilitera dans certains cas l’évacuation des cas difficiles mais aussi les transplantations d’organes », a dit Chehou Oussoumanou, précisant que la formation des professionnels de la santé diminuera le besoin d’évacuation. Concernant l’implantation d’un hôpital ACIBADEM en Afrique, il a affirmé que son groupe est très dynamique et projette encore une expansion de ses hôpitaux. Mais avant d’investir, Chehou Oussoumanou a confié que son groupe va d’abord connaitre les pays et les besoins sur le terrain et s’entretenir avec les décideurs politiques. Les participants de ces journées étaient très émerveillés par tant de modernités.
Le professeur Guy Varlet, chef de service du CHU de Yopougon en Côte d’Ivoire, a témoigné que ces visites ont été très instructives. «On a trouvé des Turcs très stricts et très précis dans le travail», a apprécié le praticien ivoirien.
Dr Oumar Coulibaly, neurochirurgien à l’hôpital du Mali, s’est dit aussi impressionné par les équipements de haute technologie qu’ils a pu voir. «Nous avons besoin de ce matériel chez nous. Cette visite médicale dans le cadre d’une coopération médicale future permettra la prise en charge des cas difficiles», a précisé le neurochirurgien, ajoutant que cela permettra aussi de faciliter la formation des professionnels. Le toubib souhaite ardemment que le groupe s’implante chez nous avec toute sa gamme de technologies.
F. N
Source: Essor