C’est du moins ce qui ressort des échanges entre la presse et les responsables de la Banque mondiale, hier mardi, autour d’un déjeuner au siège de la représentation, à ACI 2000.
Selon le représentant par intérim de la Banque mondiale au Mali, Boubacar Sidiki Walbani, les problèmes entre l’institution de Brettons-Wood et les autorités de notre pays des années 2013-2014 sont désormais derrière nous.
Aussi, a-t-il fait savoir, les relations de partenariat entre le Mali et la Banque mondiale sont au beau fixe. Pour preuve, dira Boubacar Sidiki Walbani, l’institution de Brettons- Wood va mobiliser 600 millions de dollars, soit environ 300 milliards de FCFA, à partir de juillet prochain pour financer des projets de développement dans notre pays.
Il s’agit, à son avis, d’un accompagnement du gouvernement dans la réalisation des indicateurs retenus dans le cadre de la Mission d’identification et d’évaluation conjointe (MIEC), des besoins au Nord du Mali. En effet, une mission conduite par la Banque mondiale de concert avec la BID, la BAD et les autres Agences avait procédé à l’identification des besoins en matière de relèvement rapide, de réduction de la pauvreté et de développement dans le Nord du pays.
Ainsi, selon le rapport de la MIEC, une liste des besoins immédiats-à court, moyen et long terme- à satisfaire pour le développement, le relèvement économique et le retour de la sécurité au Nord du Mali avait été établie. Ledit rapport formule également une série de recommandations relatives aux modalités de mise en œuvre et esquisse des pistes en termes de stratégie pour le Nord.
«Les actions de la Banque mondiale concernent tout le Mali, du moins là où la situation sécuritaire s’y prête », a précisé M. Walbani.
Aujourd’hui, la confiance est entre notre pays et la Banque mondiale a été rétablie, ce qui ouvre des perspectives d’avenir reluisant pour le Mali, note avec satisfaction le responsable de la représentation de l’Institution dans notre pays.
« Je suis confiant au moment où je vous parle. En fin d’exécution des programmations, nous devrions avoir probablement dépassé 700 voire 800 millions de dollars pour d’autres engagements. En ce moment, le portefeuille de la Banque Mondiale au Mali atteint le milliard de dollars. Il est divers et couvre tous les secteurs de développement. Et nous devons continuer à travailler d’arrache-pied pour accélérer l’acquisition de ces ressources de manière à obtenir des résultats qui permettront aux populations de voir concrètement comment leurs conditions de vie s’améliorent », a-t-il martelé.
Pour rappel, le représentant-résident de la Banque mondiale en fin de mission au Mali, Paul Numba Um, s’est dit reconnaissant du travail qui a été fait au Mali en matière de redressement économique, même si des défis importants restent à surmonter. C’était au cours d’une audience que le président la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, lui a accordée, il y a une semaine, le mardi 7 février 2017, au palais de Koulouba.
Par Sidi DAO
Source: info-matin