Suite à des difficultés certainement d’ordre financier, l’Agence Immobilière Malienne (ACI) a été contrainte de faire recours à des compétences extérieures en vue d’achever la construction d’un hôtel sis à l’ACI (voir photo), en prévision du sommet France-Afrique initialement prévue pour 2017.
Le chantier fait désormais partie du décor au quartier. Il s’agit de celui d’un hôtel avec une grande coupole visible à des kilomètres à la ronde. Faute de moyens, le maître d’œuvre (l’ACI) a été contraint d’arrêter les activités et à faire appel à des compétences extérieures.
Trois postulants ont manifesté leur intérêt. Il s’agit de Diosair, une entreprise malienne ayant pour partenaire Louvre Hôtel et non moins représentant de Gold Tulip en France. Il est dirigé par Daouda Coulibaly, un compatriote et ayant pour caution la BIM – Siège.
La société, (Diosair) a proposé un différé de trois ans et le paiement d’une redevance annuelle de 600 millions F CFA à l’ACI. Elle s’engage à investir 11 milliards F CFA dans les travaux, pour une durée de 11 mois, en plus du paiement de 2 milliards F CFA en guise de «pas de porte» ou avance sur le frais de loyer.
Le deuxième groupe (SLK) également d’obédience malienne, a demandé une prolongation du délai de l’offre en vue de mieux postuler. Aux dires de ses responsables, la société (SLK) serait avec le groupe hôtelier Hilton et se dit prêt à injecter 700 millions F CFA en guise de «pas-de-porte» et à investir 20 millions de dollars dans les travaux. Mais SLK est-elle vraiment avec le groupe Hilton ? C’est malheureusement ce qu’elle n’a pu prouver à travers une lettre en bonne due forme.
Quant au troisième groupe, Etquan d’origine marocaine, il demande une concession sur 20 ans avec la possibilité de rachat après 17 ans d’exploitation. Il se trouve cependant que le groupe n’a présenté la moindre garantie.
C’est donc tout logiquement que le marché a été attribué à Diosair dans les conditions suivantes : un investissement de 11 milliards F CFA pour une durée des travaux de 11 mois; paiement de 2 milliards F CFA de pas-de-porte.
La rédaction
