Le Centre Malien pour le Dialogue Inter-partis et la Démocratie a organisé le jeudi 28 août 2014, un atelier d’échanges interpartis sur le thème : « Les contributions des acteurs politiques pour la paix et la réconciliation nationale ». C’était au grand hôtel, sous la présidence du ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales.
La situation qu’a connue le pays, il y a deux ans de cela n’a laissé personne indifférente. Face à cette situation, les maliens veulent vraiment trouver des voies pour la reconstruction et la refondation de la nation tout en sauvegardant la cohésion nationale, la paix et la stabilité qui sont gages essentiels du développement. C’est dans cette logique que la fondation a initié cet atelier d’échanges interpartis entre les acteurs politiques en vue de faire des contributions pour la paix et la réconciliation nationale.
Lors de son intervention, le président du conseil d’administration de la fondation, Moriba Keita a déclaré que la participation politique, notamment pour ce qui concerne les responsables et les cadres politiques, ne doit pas se limiter à la gestion des affaires publiques en tant que cadre dans un département ministériel et doit s’analyser aussi comme une implication dans la réflexion et la conception d’idées et de politiques pour le bien-être des populations.
Selon lui, la situation que le pays traverse représente un motif de mobilisation pour la cause nationale et doit engager tout le monde à prendre la mesure des besoins afin de rechercher les voies et moyens pouvant permettre de contribuer à leurs satisfactions. Il dira que l’atelier s’inscrit dans cette optique et portera essentiellement sur la contribution à la recherche de solution pour une paix juste et définitive dans le pays.
En ce sens, il a fait savoir que le CMDID a adopté une démarche graduelle d’échanges et de consultation sur cette question au niveau des régions telles que Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti. S’adressant aux participants, le PCA de la fondation a souligné qu’il s’agit pour eux d’analyser, d’une part, les enjeux des négociations dans le processus d’Alger en vue d’apporter des contributions dans leur prise en compte et d’approfondir les réflexions sur les questions liées à la décentralisation telle planifiée par le gouvernement d’autre part.
Le chef de cabinet, Chienkoro Doumbia a souligné que la pertinence du thème n’est plus à évoquer parce qu’il représente une question majeure pour les plus hautes autorités du Mali et constitue une préoccupation nationale. Selon lui, elle doit être considérée comme un objet fédérateur des énergies et des ressources au niveau national pour une paix définitive. Pour conclure, il a remercié la fondation CMDID pour son engagement dans le processus démocratique et a réitéré aux participants toute la disponibilité de son département à les accompagner dans la recherche des moyens pour contribuer à l’avènement d’une paix durable.
Ousmane Baba Dramé
Source: Lerepublicainmali