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Contribution: Comment préparer son projet d’enfant

Lorsqu’un couple décide d’avoir un enfant, c’est la femme qui effectue la première démarche. L’homme est trop souvent mis à l’écart, alors que son histoire personnelle et médicale reste aussi importante que celle de la femme.

 

Cela dit, il est bon pour l’homme et la femme de connaître chacun un peu son corps et son fonctionnement, en particulier quand on veut concevoir un enfant. Certains paramètres de l’histoire du couple peuvent les guider ;entre autres : la durée de vie commune, le nombre de grossesses, le nombre et la régularité des rapports sexuels, l’origine géographique (ethnies), l’existence d’une consanguinité, les vaccinations, les résultats d’examens ; les traitements antérieurs d’une prise en charge d’infertilité. Si l’âge de la femme est un facteur crucial sur la fertilité, l’influence de l’âge paternel est moindre mais existe tout de même.

Le surpoids ou le sous poids influent sur la fertilité chez l’homme aussi bien que chez la femme. Il est important pour le médecin de connaître chez la femme certaines situations comme les grossesses antérieures, les fausses couches, les grossesses extra-utérines et les avortements qui l’orientent sur la fertilité. à cela, il faudra ajouter, la qualité de l’ovulation, le dispositif intra utérin, la contraception orale (date d’arrêt, la présence de maladies sexuellement transmissibles chez le couple).

Ces infections peuvent orienter le médecin vers une exploration de la perméabilité des trompes (chlamydiae). Chez l’homme, l’on ignore certaines situations comme la dilatation d’une veine (varice) au niveau du cordon spermatique, la position anormale du testicule, la torsion testiculaire, des troubles d’érection, d’éjaculation, le diabète, la maladie cardio-vasculaire, certains médicaments qui interfèrent sur la production de spermatozoïdes, le tabac, l’alcool, les toxiques (pesticides), les drogues, la consommation de café, le travail de nuit,la profession en contact avec une source de production de chaleur, le sport à risque de traumatisme testiculaire (le rugby, le football, le vélo VTT…).

Nous devons comprendre qu’une altération des spermatozoïdes s’observe à partir de 45 ans avec un risque d’anomalies chromosomiques au-delà de 55 ans. Ainsi, l’âge paternel peut interférer sur la qualité du sperme, sur le risque de malformations congénitales et de fausses couches spontanées…

Compte tenu de toutes ces observations, nous voulons tout simplement conseiller aux jeunes (filles et garçons) de se marier et de procréer à temps et surtout d’éviter les divorces précoces. Car, une jeune fille divorcée, récupérée par un homme âgé, encourt le risque d’avoir un enfant présentant ces malformations.

Dr Sériba BENGALY

Source : L’ESSOR

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