Gérer des conflits sans passer par la violence eétait au Centre d’un atelier de formation des équipes du consortium du Global community engagement and résilience fund (GCERF)-Enda-mali. La formation se tient au Centre Aoua Keita du 1 au 3 mars.
Un des moyens de prévenir l’extrémisme violent est la résolution des conflits par le dialogue et la concertation. Pour ce faire, le consortium du Global community engagement and résilience fund (GCERF)-Enda-Mali composé de la Limama, de l’AMJM, du BNCE, d’AJA , de FEDE et d’ENDA Mali, dans la mise en œuvre de son programme d’actions de prévention de l’extrémisme violent au Mali, renforce la capacité des membres des équipes du consortium du programme.
L’objectif est de les outiller sur les outils et procédures de gestion des conflits par la non-violence. Plus particulièrement sur les notions de non-violence, les différentes écoles de la-non violence, ainsi que les principales étapes de cette pratique.
D’autre part, cette formation vise à susciter l’engouement des populations des zones d’intervention du projet, autour des pratiques traditionnelles de gestion des conflits par le dialogue, l’atelier met aussi l’accent sur la médiation, ses fondements, principes et éléments et sur les notions de dialogue inter religieux et intra-islamique.
A la suite des exposés et échanges, les participants ont fait des propositions de solutions de gestion non violente des conflits inter communautaire dans les zones d’intervention du projet.
L’ouverture des travaux de l’atelier de formation a été présidée par le responsable de la Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique (Limama), Moussa Guenèpo et le chargé de projet GCERF, Ismaïla Diarra.
Le consortium GCERF-Enda-Mali mettra en œuvre durant 27 mois, le programme d’actions de prévention de l’extrémisme violent dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti.
Le projet est financé par Global community engagement and résilience fund (GCERF). Enda-Mali est le récipiendaire du projet. Le consortium est composé de la Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique (Limama), l’Association malienne des jeunes musulmans (AMJM), Bureau national catholique de l’enfance (BNCE-Mali) Association jeunesse action (AJA), FEDE et d’ENDA Mali.
Kadiatou Mouyi Doumbia
Source: lesechos
