Deux points de revendications s’ajoutent désormais à la longue de liste de doléances de l’opposition. Il s’agit de la libération de l’animateur radio, MC de Fana et du conseiller communal Bourama Diarra. Une nouvelle marche est prévue ce 21 septembre Bamako.
Après avoir tiré les enseignements de la marche du samedi 15 septembre, l’opposition, menée par Soumaïla Cissé, organise une marche le 21 septembre 2018. Comme les précédentes, cette marche, à la veille de la commémoration de l’indépendance du Mali, partira de la place de la Liberté à la Bourse du travail.
Les partisans de Soumaïla Cissé sont persuadés que le mandat du chef d’Etat Ibrahim Boubacar Kéita, a pris fin le 3 septembre 2018. “A partir du 4 septembre, IBK est devenu un président de force”, a déclaré Tiébilé Dramé, le directeur de campagne de Soumaïla Cissé, assurant que “le vote du peuple sera rétabli”.
“Nous luttons pour que les libertés démocratiques soient respectées dans ce pays. Nous luttons pour le vote des Maliens”, a réaffirmé le chef de file de l’opposition, ajoutant que “le Mali ne peut pas s’arrêter à une élection ni à un président”.
Selon Mamadou Cissé, militant résidant à Paris, le président IBK n’est pas démocratiquement élu parce que tout porte à croire que c’est un président qui a été nommé par la Cour constitutionnelle et qu’il est un président de fait qui a un gouvernement de fait.
“Le suffrage universel est au-dessus de la Constitution et le suffrage universel qui s’est exprimé prouve que le président actuel n’a pas été élu démocratiquement. C’est pourquoi notre lutte continuera de plus bel”, a-t-il lancé.
Bréhima Sogoba
Source: L’Indicateur du Renouveau