L’on pourrait reprocher à l’imam de se donner trop de pouvoirs en voulant faire et défaire les dirigeants d’un Mali, Etat laïc. Pour rappel, Mahmoud Dicko avait publiquement reconnu s’être trompé en faisant voter pour IBK en 2013. L’on se poserait beaucoup de questions sur le guide religieux qui se trompe trop souvent sur ses choix concernant l’avenir du pays.
En outré, l’imam a laissé entendre que le PM Boubou Cissé serait l’homme de la France. Ce qui va conforter Paris à conseiller IBK de ne pas se défaire du locataire de la primature, l’acteur majeur du Dialogue national inclusif. Et IBK conclura qu’en se séparant de son PM, il ferait sauter le dernier verrou, la véritable soupape de sécurité de son régime. Surtout que Boubou Cissé est fortement soutenu par l’influent chérif de Nioro et par plusieurs acteurs politiques dont le député Mamadou Diarrassouba du RPM.
BDS