Dans sa politique de lutte contre la consommation des produits stupéfiants à Bamako, capitale du Mali et partout dans le pays, l’Office central des stupéfiants a mené, dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 juillet dernier, une opération anti-chicha avec succès à la pâtisserie « La Parisienne II » sise au quartier Hippodrome I du district de Bamako. Ladite opération s’est soldée par l’interpellation de 8 personnes et la saisie de 15 appareils destinés à la consommation de chicha.
L’opération d’envergure a été effectuée avec professionnalisme sans aucun incident. « A l’heure où nous mettons cette information sous presse, les personnes interpellées ont été conduites dans les lieux sûrs pour des fins d’enquête », annone la cellule de communication de l’OCS. Ainsi, indique-t-on, les opérations menées ne sont pas encore terminées. Elles avaient été conjointement menées sur toute étendue du territoire national par les différentes antennes de l’OCS. Cela, poursuit-on, sous l’impulsion du patron de l’Office central des Stupéfiants, en l’occurrence le colonel-major Fousseyni Keïta. A cet effet, il sied de rappeler que l’OCS est en première ligne des structures chargées de veiller sur la bonne application de l’arrêté interministériel interdisant l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la chicha sur toute l’étendue du territoire national. Lequel arrêté date du 15 août 2022. Pour le colonel-major Fousseyni Keïta, il s’agit d’une nouvelle forme de toxicomanie déguisée à travers l’utilisation de la chicha par les jeunes du pays. D’où le choix des plus hautes autorités du pays d’interdire plutôt que d’encadrer. Dans le même ordre d’idée, la Direction de l’OCS a saisi l’occasion pour inviter les importateurs, les distributeurs, les vendeurs et les consommateurs de Chicha à se conformer à la mesure avant de se voir à la barre.
M. Diarra
Source : LE PAYS