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Conseil supérieur de l’éducation : Une instance de réflexion prospective et objective

Les rideaux sont tombés le weekend end dernier dans la salle Multifonctionnelle Adama Berthé de l’ex DNAFLA à Bamako, sur les travaux de la cinquième session ordinaire du Conseil Supérieur de l’Education. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Education nationale, Kenekouo dit Barthelemy Togo, en présence de la présidente du Conseil Supérieur de l’Education(CSE), Mme Siby Ginette Bellgrade, du représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Drissa Diané.

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Cette session du CSE intervient après 5ans d’interruption des travaux. Durant trois jours, les participants se sont penchés sur la suite réservée aux conclusions de la 4ème session du Conseil, tenue les 15, 16 et 17 décembre 2011. Au cours de cette session, les sujets débattus ont porté entre autre sur, la baisse de niveau des élèves au regard des résultats du DEF et du BAC, la gestion du personnel enseignant, l’état des lieux de l’Inspection Générale de l’Education, la réforme du système LMD dans l’enseignement supérieur.

La présidente du Conseil Supérieur de l’Education, Mme Siby Ginette Bellgrade a fait savoir que la loi d’orientation sur l’éducation qui crée en son chapitre 5 le Conseil Supérieur de l’Education, indique que l’usage du caractère pédagogique de la répétition permet une mise à niveau de tous les participants à la session.

Elle a ensuite rappelé les missions du conseil qui sont entre autres : «  émettre des avis et formuler des propositions sur les grandes orientations de la politique nationale en matière d’éducation et de formation ; émettre des avis et faire des suggestions sur toutes les questions dintérêt national relatives àl’éducation et à la formation et sur la réglementation en ces matières ; délibérer sur toutes les questions qui lui sont soumises par les Ministres chargés de l’éducation ».

A ses dires, le Conseil Supérieur de l’Education est une instance de réflexion prospective et objective dont les avis doivent être à la fois sollicités et autant qu’ils peuvent être pris en compte dans les programmes gouvernementaux.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Education nationale, Kenekouo dit Barthelemy Togo a exprimé sa joie pour la reprise des travaux du Conseil, qui depuis quelques années, n’arrive pas à tenir ses assises pour des raisons indépendantes de la volonté du département. Pour lui, aujourd’hui, nous sommes au terme de ce moment de pause.

Avant d’adresser des vives félicitations aux membres du conseil pour leur nomination pour un mandat de 4 ans. Aux nouveaux membres du Conseil, le ministre a souhaité plein succès dans leur nouvelle mission exigeante mais aussi exaltante. Pour Kenekouo, les points inscrits à cette session du Conseil Supérieur de l’Education constituent des défis pour notre système éducatif.

A l’entendre, les départements en charge de l’Education, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle sont actuellement dans la préparation active du PRODEC qui va certainement nous permettre de faire face à ces grands défis. C’est pourquoi, dit –il, le département de l’Education et de la Formation ont besoin des avis du Conseil pour les grandes orientations de la politique éducative. Pour conclure, le ministre a mis l’accent sur la conjugaison des efforts pour une école performante, compétitive et apaisée.

Jean Goïta

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