Les esprits bienveillants des falaises de Bandiagara ont positivement contribué à la sagesse lors du 5e congrès ordinaire du Conseil national de la jeunesse (CNJ).

Annoncé comme celui de tous les dangers, ce congrès dont le point d’orgue était le renouvellement du bureau de l’organisation faitière des jeunes, s’est finalement déroulé dans le calme. Le consensus a prévalu. Il faut dire que les événements survenus en prélude au congrès avaient contribué à alimenter les inquiétudes. La violence avait en effet émaillé le renouvellement de certaines structures de base du CNJ.
Finalement, il y a eu plus de peur que de mal. Le président sortant Mohamed Saliha Touré s’est succédé à lui-même, en se faisant réélire pour un nouveau mandat de trois ans. Le poste de vice-président est revenu à Souleymane Satigui Sidibé.
Le stratégique poste de secrétaire général est occupé par Abdou Karimou Maiga dit Pinochet. Celui-ci doit ce sobriquet à la fougue avec laquelle il défend ses convictions.
Près de 200 jeunes venus des différentes régions administratives du pays ont pris part à cette grand’messe de la jeunesse qui s’est déroulée dans la salle de conférence du conseil de cercle de la ville de Nanagabanou Tembely. L’événement était placé sous la présidence du ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne Amadou Koita.
En revenant sur les grandes lignes de son bilan, le président réélu a évoqué la restauration de l’image de la jeunesse malienne, la participation de qualité des jeunes aux pourparlers inclusifs du processus d’Alger et au suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Mohamed Saliha Touré n’a pas manqué de remercier son équipe sans l’accompagnement de laquelle, ces résultats n’auraient point été atteints. Il a placé son second mandat sous le signe de la consolidation des acquis et de l’ouverture de nouveaux chantiers pour l’épanouissement de la jeunesse.
L. ALMOULOUD

Source: essor