Selon le Bureau du Vérificateur général (BVG), 67% des recommandations issues de la vérification intégrée (Performance et Conformité) de la gestion de la Collectivité cercle de Ségou, de la période de janvier 2016 à décembre 2018, ont été mise en œuvre par le président de ladite Collectivité.
Dans un rapport de vérification publié le 1er décembre 2021, le Vérificateur général, Samba Alhamdou Baby, précise qu’il s’agit d’une mission de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la vérification intégrée (Performance et Conformité) de la gestion de la Collectivité cercle de Ségou, de la période de janvier 2016 à décembre 2018.
« La présente vérification a pour objet le suivi des recommandations formulées par la mission de vérification intégrée (Performance et Conformité) de la gestion de la Collectivité cercle de Ségou effectuée en 2019 et qui a concerné la période allant de janvier 2016 à décembre 2018. Elle a pour objectif de s’assurer que les recommandations formulées lors de la vérification intégrée (Performance et Conformité) de la gestion de la Collectivité cercle de Ségou ont été mises en œuvre et que les faiblesses constatées ont été corrigées », peut-on lire dans le rapport.
Aussi, le Bureau du Vérificateur général (BVG) estime que les recommandations formulées sont au nombre de dix-neuf. « La présente mission de suivi couvre la période allant de janvier 2020 à mars 2021. La mise en œuvre des recommandations issues de la mission initiale de 2019 est satisfaisante. En effet, le taux de mise en œuvre est de 67%. D’importantes recommandations non mises en œuvre affectent la gestion de la Collectivité cercle de Ségou », ajoute-t-il.
Le BVG souligne également que les plus importantes concernent l’élaboration d’un manuel de procédures administratives, financières et comptables et le contrôle des régies par le président de la Collectivité cercle de Ségou et le trésorier-payeur régional. « La Collectivité cercle de Ségou doit prendre des dispositions pour mettre entièrement en œuvre les recommandations », conclut-il.
Ismaël Traoré
Source : Ziré