Les travaux de la 95e session ordinaire du Conseil d’administration de l’Institut national de Prévoyance sociale (INPS) ont lieu lundi dernier (28 février 2022) sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social qui avait à ses côtés le PCA (Président du Conseil d’administration) et les responsables de l’Institut. Et Mme Diéminatou Sangaré a profité de l’occasion pour saluer les résultats obtenus malgré la crise multidimensionnelle que traverse notre pays.
Le budget de l’INPS, pour l’année 2022, est arrêté en recettes à 240 174 207 743 FCFA et en dépenses à 221 815 747 743 F CFA. Cela dégage un excédent prévisionnel de 18 358 460 000 francs CFA. C’est ce qui ressort de la 95e session ordinaire du Conseil d’administration de l’Institut national de Prévoyance sociale (INPS) organisée lundi dernier (28 février 2022) sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social, M. Diéminatou Sangaré.
Il faut noter que le budget 2022 connaît une augmentation de 18,28 % au titre des recettes et de 17,76 % au titre des dépenses par rapport à l’année 2021. La session ordinaire de lundi dernier a été essentiellement consacrée à l’état d’exécution du budget 2022 et du programme d’activités 2021 ; au projet de programme d’activités 2022 ; à l’examen et à l’adoption du projet de budget 2022 ; au projet de budget 2022 de la gestion déléguée de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO).
Le président du CA a mis l’accent sur le programme d’activités 2022 conçu pour participer à coup sûr à l’atteinte des Objectifs stratégiques numéro 09 du Plan Décennal de Développement Sanitaire et Sociale du Mali (PDDSS) 2014-2023 adopté lors de la 75e session ordinaire du conseil d’administration du 24 décembre 2014 relatif au renforcement de la protection sociale. Il prend aussi en compte les recommandations des missions d’audit, de vérification et d’inspection intervenues courant 2019, 2020 et 2021.
Ainsi, les activités programmées en 2022 s’articulent autour des axes majeurs comme l’amélioration de la gouvernance et de la qualité des services ; le renforcement de la capacité des ressources humaines ; l’amélioration de la gestion comptable et financière ; la digitalisation des processus et dématérialisation des encaissements et des paiements ; la maîtrise des charges techniques et administratives ; l’audit des procédures ; le renforcement du contrôle interne ; la lutte contre la fraude ; la mise en œuvre des recommandations issues des missions d’audit et de vérification du système ; la diversification des ressources ; et l’élargissement de la base de la couverture sociale.
«L’INPS a su démontrer au fil du temps son caractère utile et efficace au point de devenir un outil essentiel de notre stratégie de développement, et particulièrement de la lutte contre la pauvreté, facteur important de la cohésion sociale. L’Institut a poursuivi tranquillement depuis des décennies mais sûrement son chemin vers une stabilité durable», a rappelé Mme Diéminatou Sangaré. N’empêche, a-t-elle averti, «les résultats combien méritoires obtenus ne doivent pas nous conduire pour autant à dormir sur nos lauriers. Nous devons persévérer dans l’effort tant il est vrai qu’on peut toujours faire mieux. Malgré tout le chemin parcouru et un bilan globalement positif, il reste encore un long chemin à parcourir».
Le ministre de la Santé et du Développement social a sollicité «l’engagement plein et entier» des administrateurs dans «les réformes à mener pour la pérennité de notre système de sécurité sociale afin de mieux gérer et continuer à mieux servir nos assurés sociaux de plus en plus exigeants». Après avoir remercié le personnel et le Conseil d’administration de l’INPS par rapport aux résultats obtenus, le ministre de la Santé et du Développement social a invité l’Institut à s’acquitter de ses dettes toujours impayées alors que les marchés conclus ont été exécutés.
Moussa Bolly
Source : Le Matin