Aussi, plusieurs réunions, d’abord séparées puis communes, ont été tenues dans la région de Rabat, Skhirat plus précisément, du 05 au 07 mars 2015, en présence de l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Berardino Leon.
Des discussions qui avaient pour but de trouver un accord entre les protagonistes libyens sur la forme d’un gouvernement d’unité nationale et les modalités d’une cessation des hostilités.
C’est ainsi que, pour la première fois, les représentants des deux camps ont réussi finalement à se retrouver face-à-face en présence de Monsieur Leon Berardino, du Ministre marocain des Affaires Etrangères Salaheddine Mezouar et du Directeur des Renseignements marocains, Mohamed Yassine Mansouri.
Des discussions plus que fructueuses puisque les deux parties ont convenu de se retrouver le 11 mars 2015, après consultations de leurs directions respectives, pour conclure un accord.
Les libyens ont très bien compris que seule la médiation du Maroc était à même de donner des résultats concrêts car son seul souci a toujours été celui de la préservation de l’unité de la Libye, de sa souveraineté et de sa fierté pour qu’elle demeure, comme elle l’a toujours été, le pays de la stabilité, de la fraternité, de la tolérance et de l’action en faveur du développement régional et continental.
D’ailleurs, les parties libyennes ont toujours su que la médiation du Maroc n’a d’autre objectif que la défense de l’intérêt suprême de la Libye, son unité et sa stabilité. Une médiation du Maroc qui fut, également, acceptée en raison des liens de confiance qui unissent les peuples libyen et marocain
Une réunion inter-libyenne au Maroc qui a refroidi les responsables algériens qui se sont empressés à affirmer que la démarche marocaine allait mettre en danger le processus de dialogue au moment où Alger s’apprêtait à organiser une rencontre.
Il est vrai que les responsables algériens, échaudés par ce nouveau succès diplomatique marocain, tentent de minimiser les résultats positifs de la réunion de Rabat.
Toutefois, nul n’est, aujourd’hui, dupe que les différentes offres de médiation de l’Algérie dans la résolution des conflits dans la région sont vouées à l’échec car intéressées.
L’Algérie n’a t’elle pas favorisé et encouragé l’arrivée en masse des terroristes qui stationnaient sur son territoire sur les sols libyen, tunisien et malien lors des évènements qui ont secoué ces pays ?
L’Algérie ne s’abreuve t’elle pas de l’instabilité de ses voisins pour s’ériger en puissance régionale incontournable ?
L’Algérie n’a t’elle pas favorisé l’implantation de DAESH dans cette région d’Afrique ?
La seule et unique réponse est oui !
Même le dernier accord d’Alger sur le Mali est rejeté par une grande majorité des maliens, dont des touaregs. Un rejet qui a conduit le groupe terroriste de l’algérien Belmokhtar, un agent des services algériens, à perpétrer deux attentats, l’un à Bamako et l’autre à Kidal, pour semer la peur et contraindre les réfractaires à l’accepter.
Comment le Ministre algérien des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra, peut-il encore prétendre que l’accord de paix et de réconciliation au Mali doit être et je le cite : ” une source d’inspiration pour la recherche de solutions durables de paix en Libye”.
Il se moque de qui ?
Certainement de lui même !
Quant à la déclaration du Ministre algérien chargé des Affaires Maghrébines et Africaines, Abdelkader Messahel, selon laquelle la réunion de Rabat a été annulée et qu’elle se tiendra à Alger, elle relève d’un pur fantasme puisqu’elle s’est bien tenue dans la capitale marocaine.
Le Maroc vient donc une nouvelle fois de damer le pion aux algériens et de leur clouer le bec. les responsables algériens se doivent d’arrêter leurs caquetages polluants.
Beaucoup de chemin reste à accomplir aux responsables algériens pour atteindre la haute crédibilité du Maroc sur le plan international.
Que les responsables algériens s’occupent à nettoyer leur territoire des foyers terroristes et des bandes de criminels qui y circulent en toute liberté.
Que les responsables algériens s’attachent à offrir au peuple algérien une qualité de vie digne.
C’est déjà beaucoup.
Ensuite,et seulement ensuite, ils pourront accéder à la cours des grands. Pas avant.
SOURCE : Autre Presse