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Conférence nationale de l’UM RDA-Faso-Jigi Bocar Moussa Diarra, président du parti / « sans mandat n’était en péril »

La grande famille du parti de l’indépendance nationale du Mali, réunifiée, a tenu sa première conférence nationale, le samedi 26 Octobre. A cette occasion le parti de l’Union malienne du Rassemblement démocratique africain, Um Rda-Faso Jigi a procédé à des remembrements de son bureau national, mais aucun changement au niveau de la présidence du parti n’était à l’ordre du jour, contrairement à qu’avaient fait croire certains en méconnaissance des textes du parti.

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Cependant, la presse a relevé quelques velléités de certains membres du bureau national, prétendant pouvoir mettre en jeu le mandat du président du parti. Qu’est ce qui a conduit à de telle incompréhension au niveau du bureau ? Au cours d’un entretien, le président l’Um Rda-Faso Jigi, Bocar Moussa Diarra nous a donné son point de vue sur la question. Selon lui, « la diversité des visions au sein d’une organisation n’est pas un problème. Pour ce qui concerne les partis politiques, il y a des statuts et règlement intérieur, dont l’interprétation peut être correcte ou abusive. C’est de là qu’il peut y avoir des divergences dans la mise en œuvre», a –t-il précisé. Pour ce qui concerne la conférence nationale, il n’y a pas eu de problème, selon le président Bocar Moussa Diarra. Le congrès est l’instance suprême du parti et à ce titre il met en place le bureau politique national avec un président et un mandat de cinq ans. « Quant à la conférence nationale, elle se tient chaque deux ans et son objet est de remembrer les postes vacants, et revoir la ligne politique du parti pour l’adapter. Mais c’est également une instance où on peut sanctionner des membres de la direction qui ont fait des fautes », a précisé Bocar Moussa Diarra.

Les remembrements
La conférence nationale du 26 Octobre dernier était la toute première, après le congrès de réunification qui a été difficile, et certains ont démissionné à la mise en place du premier bureau de la réunification. D’autres écriront plus tard pour démissionner. On pouvait déjà les remplacer, mais leur remplacement n’est cependant validé que par conférence nationale. Il y a eu donc des remembrements avec le secrétaire politique et un vice président et d’autres secrétariats qui manquaient. Tous ces remplacements ont été faits à l’intérieur du bureau qui existait déjà, indique le président du parti. Il y a eu une sorte de promotion pour certains et d’autres ont été mis à leur place et on a fait entrer des jeunes prélevés sur le bureau politique national de la jeunesse… « Il n’y a eu aucun problème, aucun mandat n’était en péril, moi j’ai été investi pour cinq ans, il n’y avait pas moyen de remettre en cause ce mandat, cela n’est pas l’objet d’une conférence», a précisé le président de l’Um Rda.

L’Um-Rda à la recherche d’un groupe parlementaire
Par rapport à la ligne du parti, la conférence a recommandé clairement que le parti soutienne le candidat qu’il a aidé, en l’occurrence le président Ibrahim Boubacar Kéita et son gouvernement. L’UM Rda se mobilisera autour de ses candidats aux législatives et de travailler à s’assurer un groupe parlementaire.
Le parti réitère au président de la République et à l’Etat du Mali, la demande d’organisation de funérailles officielles nationales pour l’ancien président Modibo Kéita. Bocar Moussa Diarra a précisé que sa reconduction au gouvernement n’a pas été faite sur la base d’une sélection de CV provenant des partis politiques, mais plutôt sur la prise en compte des résultats obtenus lors de ses précédentes participations dans le gouvernement.

B. Daou

Source: Lerepublicainmali

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