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Conférence d’Entente Nationale: l’opposition invite la majorité à un débat contradictoire

Un débat contradictoire pour se rattraper ? C’est du moins, le sens d’une lettre en date du 28 mars dernier du chef de file de l’opposition au directeur général de l’ORTM pour l’organisation d’un débat contradictoire entre la majorité et l’opposition. À la lecture de cette demande, il y a lieu de s’interroger sur les motivations réelles d’une opposition qui vient pourtant de décliner l’offre de participation à un cadre de dialogue national sur la vie de notre nation : la Conférence d’entente nationale.

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Elle a été roulée dans la farine par des groupes armés derrière lesquels elle voulait s’abriter pour poignarder le régime. Mais, elle a tiré à terre.
Rabaissée et humiliée devant l’opinion qui la regarde en ces moments critiques de la vie du pays, elle tente de se racheter.
L’opposition dite démocratique et républicaine, puisqu’il s’agit d’elle, fait amende honorable, et veut même aller au-delà, en demandant un débat contradictoire avec la majorité devant les projecteurs nationaux. Peut-être pour prendre sa revanche sur la majorité présidentielle qui est invitée comme elle par la Commission d’organisation de la Conférence d’entente nationale ?
Attaquée de toute part pour sa mauvaise décision par rapport à un cadre de dialogue national, et mise dans ses petits souliers, l’opposition ne sait certainement plus sur quel pied danser. C’est désemparé donc qu’elle s’en prend à la majorité présidentielle qui se trouve dans la même loge qu’elle dans cette histoire : invitée parmi les invités de ce rendez-vous. La majorité comme l’opposition ont eu chacune cinq cartons d’invitation pour la CEN. Dans ce contexte, la majorité va-t-elle accepter de se prêter à son jeu ?
En tout cas, sur ce coup, la preuve a été établie que l’opposition politique a été prise à son propre piège. En effet, c’est elle qui voulait se rallier aux groupes armés pour faire échec à la conférence.
« La CMA et la plateforme ont demandé à nous rencontrer vendredi pour affirmer leur position de ne pas participer », indique un responsable de l’opposition dans une discussion sur les réseaux sociaux. Et la suite est connue : bien avant que les cartons d’invitation ne lui parviennent, l’opposition a déclaré qu’elle ne participerait pas à la conférence, à travers un communiqué diffusé sur les antennes de la télévision nationale, le même vendredi.
Maintenant qu’elle se sent isolée avec le retour de la Plateforme et de la CMA autour de la table, l’opposition se met à chercher des poux sur un crâne dégarni.
« On achète les gens pour foutre le pays dans l’insurmontable. L’opposition à travers ce boycott s’assume et ne participera qu’à une concertation nationale inclusive qui prendra en compte les angoisses et les préoccupations des Maliens, dont les cas de viols, de terrorisme, la restructuration de l’armée, à travers une loi de programmation militaire, la gestion des victimes civiles et militaires, l’organisation des patrouilles mixtes, la normalisation de la sécurité, l’arrestation et le jugement de tous les auteurs des crimes», commente un apprenti opposant.
Il faut arrêter avec les débats de caniveaux, car sur ce coup, l’opposition s’est fait avoir et elle ne doit s’en prendre qu’à elle-même. « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude», dit-on en droit.

Par Sidi Dao

 

Source: info-matin

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