En République du Mali, il ne faut pas toujours s’étonner que des fronts de contestation se multiplient contre des injustices flagrantes. Le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, avait dédié son second mandat à la jeunesse.
Mais de ceux qui l’ont ouvertement soutenu à l’autre bout de la chaîne, c’est une colère chronique qui se vit. Après l’exclusion de plusieurs filières au concours de la fonction publique, des candidats diplômés se regroupent en association pour entreprendre des actions.
Plusieurs sollicitations de ces diplômés sont restées vaines auprès du Ministre sapeur-pompier du gouvernement, Oumar Hamadoun Dicko. La flamme semble se propager à une vitesse rapide face à l’ex opposant qui reconnaît aujourd’hui l’impossibilité et l’incapacité du gouvernement à gérer de telles difficultés.
L’un des ministres qui agit le plus sur instruction se serait déclaré incompétent à pouvoir inclure ces filières aux concours de la fonction publique avant de les orienter vers le cabinet du Premier Ministre Boubou Cissé pour, dit-on, recevoir des instructions.
Environ 14000 candidats diplômés seraient concernés par l’exclusion au concours d’entrée à la fonction publique de l’édition 2019. Le Mali est donc devenu un pays qui forme ses enfants mais ne leur offre pas les mêmes chances et options de réussite.