C’est dans un contexte de divergence d’idées que débutent ce jeudi 10 septembre les échanges sur la transition au Mali. Si pour certains il faut un militaire à la tête de cette transition, pour d’autres la donnée à des civils serait plus démocratique.
Quand même les chefs d’État de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont claires dans leur propos. Selon eux, pour la levée des sanctions et de l’embargo sur le Mali, « il faut le retour à une vie constitutionnelle normale ». Ces rencontres constituent donc le dernier tournant pour les leaders du comité national pour le salut du peuple CNSP.
Il faut aussi rappeler que ces concertations nationales se tiennent dans un contexte de crise scolaire. Le manque d’accord entre les militaires et les syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016 a conduit à un report des dates d’examen. Le sort de l’école cette année reste ainsi dans l’incertitude.
À ces rencontres au CICB, les différents participants vont échanger entre autres, en plus de la transition, de la gestion de la crise scolaire, la révision de la constitution, le dysfonctionnement du système judiciaire et la révision de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
- Haidara
Source: Le combat