Ce sont les agents de la voirie qui ont été appelés par la police. Ils se sont dépêchés pour arriver au lieu du drame. Mais ils ont mis plus de 4 heures de temps, de 11 heures à 16 heures pour pouvoir avoir accès à l’endroit où le corps était pendu. Cela par manque d’équipement pour escalader la colline. Chose étonnante, c’est que dans la logique des évènements, la police aurait dû faire appel aux pompiers au lieu des agents de la voirie.
Oumarou Sakande, c’est de lui dont il s’agit, est de nationalité Burkinabais de profession cultivateur qui est né le 19/03/1993 à Noughou au Burkina Fasso selon les pièces d’identité retrouvées en sa possession. Il est de teint noir et mesure 1,79 de cm. Les premiers constats indiquent qu’Oumarou s’est suicidé en se pendant à un arbre. Déjà, le PTS, police technique scientifique qui a pris l’affaire en main, doute de la thèse de suicide. D’après les dires des enquêteurs de la PTS, que nous avons eu à rencontrer à l’hôpital Gabriel Touré, la mort de Oumarou est suspecte. La scène de crime semble être maquillée pour faire croire à un suicide. Ils émettent de sérieux doutes sur ce suicide. En tant qu’experts, ils ont constaté qu’il avait du sang qui coulait de son nez et de sa bouche. Ce qui ne correspond pas à des caractères distinctifs que peut provoquer une pendaison.
Au moment où nous mettions l’article sur papier, son cadavre se trouve à la morgue de l’Hopital Gabriel Touré et personne n’est venu identifier le corps. Le consul du Burkina Fasso présent à l’hôpital Gabriel Touré au moment où nous étions sur place s’active afin de retrouver les proches du défunt. Selon lui, la difficulté dans des cas pareils, c’est que si les étrangers arrivent au Mali, rarement sont ceux qui vont se présenter à leurs ambassades pour s’inscrire. Et cela complique parfois la tâche pour pouvoir identifier la personne. En tout cas, l’enquête est en cours pour déterminer les vraies causes de la mort de Oumarou Sakande.
À suivre…
Source: Le combat