Dans l’enceinte de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO-UUBA), le mardi 8 octobre, s’est tenue une séance de causerie débat sur le concept genre, genre et discrimination. C’était organisé par l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH)  en partenariat avec le Comité International pour le Développement de Peuples (CIPS) et WILDAF. L’évènement a enregistré la présence du coordinateur de l’AMDH, Drissa Traoré, de la Directrice Académique de l’UCAO-UUBA, Dr sœur Thérèse Samaké et d’Eveline Chevalier.

En effet, cette activité s’inscrit dans  le cadre du projet ‘’Haoua’’ Alliance et Sororité des Défenseur(Es) des Droits de Femmes pour le Promotion des Droits des Femmes au Mali et en Algérie.

Dans son intervention, le coordinateur Traoré  a souligné que l’AMDH en plus de sa traditionnelle mission de promotion, protection et de défense des droits de l’Homme et des peuples a intégré depuis des années l’approche  genre dans ses projets de société. « À travers ses activités l’AMDH consacre  plusieurs projets à la sensibilisation, à la participation  et à la lutte contre les discriminations et les violences basées sur le genre » a-t-il déclaré.

Parlant de la causerie débat sur le genre,  genre et discrimination, il dira qu’elle vise globalement à sensibiliser et informer les étudiant(e)s et le corps professoral au sein de l’espace universitaire et les écoles de santé sur le concept genre et discrimination.

Avant de terminer, M. Traoré a soutenu que ce genre de rencontre sur la question du genre et de la discrimination est prévu avec d’autres établissements dans le programme de l’AMDH.

A son tour,  la Directrice Académique de l’UCAO,  a salué le choix porté sur leur Université pour partager les leçons apprises et de  bonnes pratiques sur la thématique genre et discrimination.

Selon la  Sœur Thérèse, cette causerie cadre bien avec le thème d’année de son établissement, qui est : « Savoir et agir au service de la paix ».

D’après elle, ce qui est au cœur du projet annuel de l’UCAO-UUBA, est le souci de fournir aux étudiants la formation de la plus haute qualité. Pour elle, il s’agit d’élever  le savoir à sa fine pointe qui vise à inculquer aux apprenants le sens de la responsabilité.

Par ailleurs, il faut noter que les animateurs de cette causerie ont échangé pendant plus de deux heures d’horloge sans tabou avec les étudiants sur  des thématiques pertinentes, telle que, la discrimination à l’encontre des femmes, le concept genre dans la société malienne et le rapport de force entre l’homme et la femme.

Par Jean Joseph Konaté   

Source: Le Sursaut