Le groupe de militaires ayant provoqué des incidents lundi dans la ville garnison de Kati, près de Bamako, a été “neutralisé”, a annoncé jeudi le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga
Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants à l’honneur d’informer l’opinion nationale et internationale qu’à la suite de l’agitation créée le lundi 30 septembre 2013 par un groupe de soldats et de sous-officiers à la Garnison de Kati, une opération conduite par l’Etat-major Général des Armées a abouti à la neutralisation sans violence des éléments impliqués dans des évènements ayant terni momentanément l’honneur et l’image des Forces Armées et de Sécurités.
Toutes les armes individuelles et collectives qui étaient en possession des mutins ainsi que celles détenues à la résidence du Général Amadou Aya SANOGO ont été récupérées et réintégrées dans les dépôts logistiques sécurisés par les troupes déployées dans le cadre de l’Opération « SANIYA ».
A ce jour, la place d’armes de Kati est totalement sous le contrôle de l’Etat-major Général des Armées.
Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants rassure les militaires de tout grade sur son attachement à mettre fidèlement en œuvre tous les engagements pris par le Président de la République en vue de l’amélioration substantielle des conditions de vie et de travail des Forces Armées.
En vue de corriger les erreurs et omissions qui ont pu être commises, une commission spéciale placée auprès de l’Inspection Générale des Armées et Services recevra toutes les réclamations relatives aux avancements.
Conformément aux orientations définies par le Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants est déterminé à ne tolérer aucun manquement à la discipline et à l’éthique.
Aussi, dans le respect des textes régissant la vie militaire, une procédure disciplinaire sera ouverte à l’encontre de tous les éléments impliqués dans les troubles du 30 septembre 2013.
L’Opération « SANIYA » sera poursuivie avec rigueur le temps qu’il faudra.
Fait à Bamako, le 03 octobre 2013.