Membre de Mali IBK 2018, Mariam Traoré a défendu le présidant sortant près des représentants de 25 villages réunis à Neroumba, dans la commune rurale de Kobri, cercle de Kita. C’était le 16 juillet lors de l’inauguration d’un puits qu’elle a financé dans le village de Neroumba. « Même si j’étais président d’un parti, je changerai de camp si Mariam change de camp », a déclaré Moussa Koné dit Bakara, un habitant du village.
Bakara a aussi déclaré qu’il ne connait pas un parti politique, mais il connait Mariam qui a fait des réalisations dans plusieurs villages de la zone. « 806 personnes doivent voter ici et nous devons faire en sorte qu’IBK ait 90%. Ne soyons pas ingrats, soyons honnêtes comme l’a été Mariam. Elle nous a apporté de l’eau et aucun responsable politique n’est venu chez nous jusqu’ici à part elle », a—t-il fait savoir.
Le représentant du maire de Kobira, Yakaré Dembélé, a expliqué que Mariam a beaucoup fait pour les villages de la commune. « Quand on est privé d’eau, on meurt », a-t-il dit. Selon lui, le RPM qui est le parti d’IBK n’est pas insignifiant dans la zone. « IBK lui-même demande que les Malien s’entendent, donc entendons-nous pour aider Mariam en choisissant IBK lors de l’élection présidentielle », a-t-il poursuivi.
Le représentant de l’ADEMA, Abdoulaye Dembélé, a également rappelé les bienfaits de Mariam dans les villages de la commune. « Si tu aide Neroumba, tu aide les 10 villages environnants. Que Dieu t’accorde la chance de devenir ministre », a-t-il indiqué. Il a évoqué que l’un des problèmes que rencontre les habitants de la zone est l’absence du réseau de téléphonie mobile.
Mariam a offert plus de 100 exemplaires du coran à la population locale et les a invité à voter pour IBK. Mieux elle les a exhortés à retirer leurs cartes d’électeur pour aller voter le jour du scrutin présidentiel. Elle était accompagnée par deux représentants de l’ASMA, le parti de Soumeylou Boubèye Maïga: Abdramane Koreira, 4è vice-président et Makoye Sissoko, la présidente nationale des femmes du parti.
Soumaïla T. Diarra
Source: Le Républicain