Le conseil des ministres, lors de sa dernière session tenue le mercredi dernier, sous la présidence du Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a pris acte d’une communication écrite relative à la stratégie nationale de développement des exportations du Mali et son plan d’actions 2022-2025.
Le Gouvernement a adopté en 2019, la politique nationale de développement du commerce pour tirer profit de l’appartenance du Mali à plusieurs unions économiques et douanières et des préférences commerciales mises en place par certains partenaires. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette politique, il est prévu l’élaboration d’une stratégie nationale de développement des exportations afin de surmonter les difficultés qui affectent la compétitivité de nos produits à l’exportation et d’offrir des opportunités nouvelles pour le développement des filières à fort potentiel d’exportation. Selon le communiqué du conseil, l’objectif global de la stratégie est de réduire le déficit de la balance commerciale par une augmentation de 25% des recettes d’exportation à l’horizon 2025. De façon spécifique, la stratégie nationale de développement des exportations vise plusieurs objectifs spécifiques. Il s’agit d’une part de renforcer la compétitivité et la diversification des exportations, et d’autre part de promouvoir le commerce des services et l’intégration des entreprises maliennes aux chaînes de valeurs à l’export. Ladite stratégie est articulée autour de six axes stratégiques et mise en œuvre à travers des plans d’actions dont le premier couvre la période 2022-2025 financé par l’Etat, les partenaires techniques et financiers ainsi que le secteur privé. La mise en œuvre des actions préconisées va permettre entre autres : d’accroître le volume des exportations et de réduire le déficit de la balance commerciale ; de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs à l’export ; de réduire les coûts de transports ; d’améliorer les conditions de stockage des produits et la compétitivité des produits sur les marchés d’exportations.
Sidiki Dembélé
Source: Le Républicain