Le Mali, à l’instar des autres pays du monde, a célébré la date du 12 décembre adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies comme étant la journée mondiale de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Cette résolution à l’unanimité des Nations Unies en faveur de la couverture maladie universelle souligne que la santé est un élément essentiel du développement international. L’objectif de la célébration de cette journée 4ème édition pour notre pays vise à soutenir l’engagement politique des plus hautes autorités du pays pour l’effectivité du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) d’ici 2018 mais constitue également d’une part pour les acteurs une occasion pour mûrir la réflexion sur les stratégies pour mieux orienter les approches vers la (CSU) et d’autre part un cadre idéal visant à communiquer sur les bonnes pratiques et les défis y affèrent.
C’est dans l’enceinte de l’Hôtel de l’Amitié de Bamako que le 5 ème adjoint au Maire de la commune II, Seydou Tall a souhaité la bienvenue aux acteurs engagés pour la protection sociale en général et de la couverture sanitaire en particulier. Il était entouré par le Directeur Nationale de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire, Mohamed Bassirou Traoré, du représentant du ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Amadou Diallo et du président de la plateforme de la société civile pour la promotion de la couverture maladie universelle, Yaya Zan Konaré.
Ce dernier dans son discours a souligné que la célébration de cette journée par sa structure s’inscrit dans la dynamique et l’accompagnement des autorités en faveur de la promotion de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Pour Yaya Zan, le défi de la (CMU) reste de taille car dit-il, en 2014 le taux de global de la couverture était de 4, 1% au détriment de plus de 85% du reste de la population. Cependant le conseiller technique du ministère en charge de l’Action Humanitaire, Amadou Diallo a expliqué dans son discours d’ouverture que la célébration de cette journée est devenue une tradition pour notre pays.
Il a fait savoir par la suite que le (RAMU) repose sur trois piliers essentiels à savoir l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), le Régime d’Assistance Médicale (RAMED) et les mutuelles de santé. Malgré la mise en place de tous ces dispositifs et de la politique de financement de la santé 2014-2023 en cours d’actualisation, force est de reconnaitre que le défi de la couverture sanitaire effective pour toutes les couches sociales de notre pays reste d’actualité. Il s’agira donc pour nos autorités de mettre en cohérence les dispositifs actuels de protection sociale permettant d’offrir à l’ensemble des catégories de la population malienne, une couverture sociale de base dans le domaine de la maladie.
Sidiki Dembélé
Source: Le Républicain