En prélude à son meeting de samedi prochain des leaders du Collectif des associations An Té A Banna étaient mardi face à la presse. Ils ont expliqué à l’occasion les grandes lignes des messages qui seront développés au cours de leur meeting annoncé.
Entité en part entière de la grande plateforme An Té A Banna, le Collectif des associations de la plateforme du même nom s’active pour la tenue de son premier meeting le samedi 25 novembre 2017 à la Pyramide du souvenir.
Selon le porte-parole du collectif, M. Ibrahim Kebe et ses camarades, des questions qui seront abordées au cours de ce meeting auront pour noms : l’insécurité galopante, l’incapacité du pouvoir à mettre fin à l’escalade de la violence, la nécessité d’élections libres, transparentes et crédibles. « Les dérives de la gouvernance du régime actuel comme la dilapidation des ressources, la corruption, le gaspillage et l’injustice ne seront pas oubliés » a insisté M Kebé.
La question de la détention de leur camarade Mamadou Sidibé n’a pas été occultée au cours du point de presse. « Malgré la liberté provisoire accordée à notre camarade par le juge, il reste détenu à la Maison centrale d’arrêt. Pour nous, sa détention est purement politique » a dénoncé M. Kébé qui a réclamé sa « libération immédiate » au nom de son collectif.
Il a aussi rassuré de la cohésion qui règne au sein de la grande plateforme An té A Banna avant de préciser que le Collectif des associations est loin d’être une dissidence.
Oumar B. Sidibé
source: L’indicateur du Rénouveau