La coalition commun de la société civile contre VIH/SIDA, les hépatites virales et pour la santé sexuelle et reproductive des jeunes se mobilise pendant la campagne présidentielle pour mener un plaidoyer auprès des candidats à la présidentielle pour des changements politiques des décideurs face aux maladies citées.
L’ensemble des candidats ont été conviés ce dimanche 22 juillet 2018 au cinéma Babemba et ils sont invités s’engager pour satisfaire les revendications de la coalition une fois élu dans les instances de décisions notamment à le Président de la République.
Dans son Manifeste la Coalition An Ko Keneya revendique 5 points à savoir : mobiliser les financements nationaux pour plus d’indépendance nationale ; renforcer la société civile afin qu’ elle poursuive son combat dans les meilleures conditions ; diversifier les acteurs et adapter l’offre de service aux populations les plus vulnérables au VIH/SIDA ; prendre des mesures effectives pour l’élimination de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant et lutter contre toutes les formes de violence et de discriminations à l’ égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA et les groupes vulnérables à l’ infection à VIH.
Notons que la coalition An Ko Keneya est un ensemble d’organisation de la société civile, créée en mai 2018 dans le cadre de l’élection présidentielle de juillet et août 2018, la coalition œuvre dans le domaine de la santé, des droits de l’homme et du développement.
Et comme l’a indiqué la présidente de la coalition, Dembélé Bintou Kéïta, présidente de l’ARCAD-Sida, il urge d’inscrire le VIH/SIDA, les hépatites virales et la santé sexuelle et reproductive des jeunes en tant que priorités politiques d’où la nécessité de l’engagement des décideurs politiques.
Un avis largement partagé par Alioune Gueye, président du réseau national des jeunes du Mali, membre de la coalition car à ses dires pour mieux atteindre leur commun objectif, il est important que la société civile travaille en synergie autour du manifeste de An Ko Keneya.
Khadidyatou SANOGO
La rédaction