C’était à la faveur d’une visite de courtoisie chargée de symbole que les responsables de cette communauté en sixième région ont rendu au président de la Transition , le jeudi 27 janvier, dans ses bureaux sis à CICB. Sous la houlette de leur président, Ibrahim Ag Nock, les visiteurs ont mis à profit l’audience pour présenter le Collectif des Imouchagues de Tombouctou et ses objectifs sous ses multiples facettes, avant d’étaler par la même occasion une offre de contribution à la réussite de la Transition.
En compagnie de nombreux leaders parmi lesquels Mohamed Elmehdi Ag Rhissa alias Alla, le DIrecteur général de l’ANPE a exprimé par ailleurs les attentes que sa communauté fonde sur les autorités de la Transition et reçu les assurances d’un accompagnement sans condition de la part du président du CNT. En effet, en partageant avec ses visiteurs les préparatifs des prochaines assises du CIAT prévues à Tombouctou, le colonel-major Malick Diaw n’a pas exclu d’y prendre personnellement part et s’est engagé dans la foulée à se mettre à l’écoute de toutes les communautés dans leur diversité à l’effet de parvenir à des solutions inclusives et porteuses d’épanouissement socio-économique pour toutes. Le président du CNT a ainsi mérité, à l’issue des échanges, des reconnaissances que le Collectif des Immochagues lui a témoignées en lui décernant un sabre de la paix et de la gloire en présence de plusieurs de ses collaborateurs.
Avec leurs alliés, les immochagues de la Région de Tombouctou forment un ensemble vital lié par des affinités territoriales, historiques et sociales que ses différentes composantes s’accordent à mettre au service de la paix et de cohésion sociale. Pour ce faire, ses entités constitutives se sont retrouvées dans le cadre d’un collectif très dynamique par la portée fédératrice et l’élan patriotique de ses initiatives. Par-delà sa vocation de creuset d’échanges communautaires et de raffermissement du ciment national, le Collectif est également porté sur le maintien des équilibres intercommunautaires tant par l’encadrement socio-politique et sécuritaire de ses composantes que par les réponses structurelles qu’elle apporte aux nombreux défis de l’espace géographique qu’elles partagent, à travers l’élaboration de politiques de développement communautaire axées sur des plans sectoriels d’accès aux services sociaux de base et qui prennent en compte les spécificités économiques locales.
Portée sur les fonts baptismaux, il y a deux mois environ, le CIAT se veut en effet un instrument intégrateur et de rassemblement autour d’intérêts partagés et des facteurs d’épanouissement collectif. La stabilité et la lutte contre l’insécurité figurent ainsi au cœur de ses objectifs et passent selon ses leaders par une approche inclusive et d’ouverture aux autres communautés voisines.
A KEÏTA
Source : Le Témoin