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CNDDR : le bilan et les défis !

Le Comité National Désarmement-Démobilisation-Réconciliation (CNDDR) a organisé une rencontre ce lundi 16 mai à Bamako pour féliciter non seulement le Col Majeur Faguimba Ibrahim Kansaye pour la confiance que les Hautes Autorités du pays ont placé en lui pour conduire ledit comité, mais aussi de permettre d’identifier les difficultés rencontrées depuis l’opérationnalisation du DDR et de faire des propositions concrètes pour les surmonter.

« l’occasion m’est offert, pour adresser au nom du ministère de la Réconciliation nationale chargé de l’accord pour la paix et de la réconciliation à Monsieur Zahabi Ould Sidi Mohamed, les remerciements les plus sincères et toute la reconnaissance requise pour l’efforts et les sacrifices qu’il n’a jamais ménagé au cours de ces années passées à la tête de la CNDDR en vue de rendre cette structure opérationnelle et crédible auprès tous les partenaires », remercie le représentant du ministère de la Réconciliation nationale, Sidi Camara.
En effet, l’initiative d’organiser cette rencontre trouve sa pertinence du fait de la complexité, de la délicatesse et de la sensibilité du processus DDR d’une part, et de la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux d’autre part. Au cours de la journée, M. Zahabi Ould Sidi Mohamed, a présenté les rapports bilans de la CNDDR y compris celui du PREC et de la CI pour une meilleure connaissance desdites structures. « Je suis très rassuré parce que le choix de mon successeur est très important. La personne qui a été désignée c’est quelqu’un qui connait le dossier est très familier aux dossiers de la CNDDR, donc le gouvernement a bien réfléchi pour le choisir », reconnait M. Zahabi.
Faut-il rappeler que, l’accord a quatre volets : volet politique et institutionnel, volet humanitaire et un volet de développement. Premièrement, par rapport au volet sécuritaire, M. Zahabi estime qu’il y a eu des avancés importants. La preuve avancée est d’abord, selon lui, la mise en confiance de tous les maliens qui ont accepté d’être ensemble pour pouvoir discuter de leurs problèmes. « Le cessez-le feu est respecté depuis la signature de l’accord. En tout cas les parties signataires n’ont jamais violé cet accord ni la partie gouvernementale », dit-il.
Le deuxième acquis, pour M. Zahabi Ould Sidi Mohamed, « c’est aussi les avancés dans le concept de l’armée reconstituée à travers des bataillons qui sont à Kidal à Tombouctou à Gao et Ménaka. » Aussi, le gouvernement a pu faire élucider cette question de quota qui a longtemps fait l’objet d’un blocage pendant plus de trois ans, il rassure que le gouvernement fera un effort d’intégrer 13 milles ex combattants dans les différents services de corps de l’Etat. Et annonce qu’un atelier de haut niveau est prévu le 15 juin par le ministre de la Réconciliation nationale pour parler de cet aspect.
Ensuite, la commission a enregistré tous les ex combattants et ils sont évalués à peu près à 74 milles ex combattants. Sur cet effectif, il confirme qu’il y a 26 milles ex combattants ont été enregistrés avec les armées d’autres avec des munitions. « On sait aujourd’hui que, ceux qui sont éligibles au sens du DDR qui doit se faire selon les normes et les standards internationaux, c’est 26 milles personnes. L’Etat verra comment gérer le reste sur le temps. », souligne l’ex ministre Zahabi. Et d’ajouter que, les grands défis qui restes c’est surtout de parachever le processus d’intégration et commencer la réinsertion des ex combattants.
Ainsi, la présente rencontre a permis à chacun de mieux cerner les progrès accomplis et se préparer pour aborder les échanges prochains, attendus avec beaucoup d’intérêt par leurs populations.

Kossa Maïga

Source: Canard déchainé

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