Depuis 2017, l’opérationnalisation de la clinique périnatale Mohamed VI de Bamako, une structure sanitaire de niveau trois sise dans le quartier populaire de Sébénicoro sur la rive gauche de Bamako peine à voir le jour. L’infrastructure qui a coûté six milliards de FCFA devrait fournir des services périnataux spécialisés et améliorer la prise en charge de grossesse à risque dans le pays. C’est dans ce cadre que la session plénière du CNT de lundi 1er février a donné son quitus sur le projet de loi portant création de la clinique périnatale Mohamed VI.
Pour la Commission Santé Développement social et de la Solidarité de CNT, l’urgence de la création de cette structure est motivée par l’évolution de la pandémie et les alertes épidémiques mais aussi et surtout elle s’inscrit en droite ligne de la préoccupation des plus hautes autorités à réorganiser les structures sanitaires du pays.
Sa construction a nécessité vingt-deux (22) mois de travaux soit de 2014 à 2016. Elle a pour objectifs la fourniture de services périnataux spécialisés, la prise en charge de grossesses à risque. Cette structure sanitaire est d’une capacité globale de 76 lits avec 16 lits de réanimation. 5.000 naissances par an avec possibilité de traiter jusqu’à 2.000 césariennes, 1.400 admissions par an en soins intensifs et réanimations mères, et 470 admissions par an en néonatalogie et réanimation néonatale.
« Pour qui connait les besoins en matière de santé surtout pour la mère et l’enfant pour un pays comme le Mali, cette structure vient soulager la souffrance des milliers de femmes et d’enfants », a martelé Coulibaly Kadidia Sangaré, présidente de la Commission promotion de la femme, de la famille, protection de l’enfant, jeunesse, sport, travail et emploi.
A l’issue des débats, ladite loi a bénéficié du vote favorable de quatre-vingt-dix-huit (98) conseillers sur les quatre-vingt-dix-neuf (99) membres qui ont participé aux travaux. Il y a eu une (1) abstention.
Andiè A. DARA.
Source: Bamako News