Le président IBK n’a pas été invité au sommet du G7 organisé par la France. Pourtant lors de la rencontre des sept (7 ) grands pays industrialisés on avait donné une grande place à la crise du Sahel, et on avait tenu à inviter des pays concernés, mais pas le Mali, bien qu’il se trouve au coeur du problème.
Le président IBK a avalé la couleuvre, et a compensé le manque de respect par le voyage à Tokyo pour participer à la TICAD 2019.
Ensuite le président du Niger, Mahamadou Issoufou a fait un saut de puce, sûrement pour apporter un message de l’hexagone à Bamako, peut être même une inquiétude sur la situation actuelle du pays de son cher ami.
Puis voilà le premier ministre du Mali, qui s’envole à la hâte vers Paris, officiellement à l’invitation du chef du gouvernement français. Bien sûr, il est de l’ordre normal des choses qu’un premier ministre soit invité par un autre.
Mais quand le premier ministre du pays dont le président est comme boudé, est reçu avec fracas, comme on dit chez nous avec tambours et balafons, par un président de la république française qui maintient éloigné son patron, et aussi par son ministre de l’intérieur, il faut savoir lire entre les lignes.
Sûrement que certains vont voir dans ce clin d’oeil des propos d’un opposant aigri. Mais il serait bien aussi de se départir de cela, pour pouvoir faire une lecture politique sérieuse de la situation.
Le Mali est tellement ballotté qu’il importe que nous sachions observer et surtout décoder, il en va de notre sécurité.
J’interroge, et je m’interroge.
Source: Page facebook de Macké Diallo